LÉGISLATIVES 3e circonscription : Patrice Prat soutient Sabine Oromi (Nupes)
Depuis cinq ans, Patrice Prat se fait rare en politique. Cet homme de Gauche, à la sensibilité socialiste, ancien député et maire de Laudun-l'Ardoise, se consacre désormais à sa vie privée et à son entreprise. Mais ce mercredi, il a décidé de refaire une apparition et d'afficher son soutien à la candidature Nupes de la 3e circonscription, décrochée par le duo communiste, Sabine Oromi, et son suppléant, Elian Cellier.
"On se trouve à un rendez-vous historique. Il ne faut pas le manquer, pas rester à l'écart. On a une chance de reconquérir cette circonscription et d'y ancrer la Gauche, forte et unie", introduit Patrice Prat. Dans cette dernière ligne droite de la campagne des Législatives, il affirme son total soutien à cette union de la Gauche. Et même si le socialiste a parfois connu des divergences avec le Parti communiste, "nous partageons les mêmes convictions, les mêmes valeurs", a-t-il assuré.
Il est persuadé que Sabine Oromi et Elian Cellier peuvent incarner "un renouveau", que ce soit dans la gestion, dans les idées ou dans la pratique. L'ancien député mise sur ce binôme pour construire "des bases solides alors qu'est entrepris un travail de démantèlement de la politique sociale depuis quelques années. Localement, le territoire est en perte de vitesse. On peut citer le rendez-vous manqué d'Astrid", poursuit Patrice Prat.
Il est persuadé que le tempérament du tandem Nupes saura se détacher de "ces élus qui s'installent dans un système qui ronronnent" et ainsi "faire évoluer le système institutionnel". Pour cela, Sabine Oromi, compte, si elle est plébiscitée dans les urnes, se rendre au maximum en circonscription et discuter avec des représentants de chaque secteur. "Il y a possibilité d'inverser les choses et il faut qu'il y ait un maximum de députés de Gauche dans l'hémicycle pour peser, pour former une opposition majeure", conclut Patrice Prat. Les premières trajectoires que pourraient prendre la future chambre basse du Parlement français s'esquisseront dès ce dimanche soir.
Marie Meunier