Publié il y a 1 jour - Mise à jour le 23.03.2025 - Yannick Pons - 2 min  - vu 113 fois

L'INTERVIEW Coelho : "Nouvelle École m’a permis de passer un cap"

Coelho

- Photo Sarah Makharine

Samedi 29 mars, le Club de Paloma accueille Coelho, ce rappeur nantais de 29 ans, finaliste de la deuxième saison de Nouvelle École sur Netflix. Interview.

Signé sur le label Mezoued Recordz de Tunisiano, le Nantais distille un rap posé, sincère et philosophique. Il évoque les doutes qui l'accompagnent depuis l'enfance à travers un flow particulièrement limpide et accessible. Il se dévoile dans son dernier album Le soleil ne s'éteint jamais qui reste le pilier de sa tournée 2025.

Objectif Gard  : Coelho, d'où vient ce pseudo ? 

Coelho : J’ai emprunté ce nom à l’auteur de l’Alchimiste, mais il y a des gens dans ma famille qui portent ce nom également. Aujourd'hui, je vis à Paris, mais je fais des aller-retour à Nantes, pour faire du son avec mon frère qui est resté là-bas.

Nouvelle École, sur Netflix, vous a permis de connaître la notoriété, c’était un véritable départ dans votre carrière ?

Nouvelle École m’a permis de passer un cap. Mais j’ai commencé à rapper bien avant avec mon frère, Be Dar (Dar pour Darwin), devenu mon beatmaker, dans le garage de nos parents, à Saint-Sébastien-sur-Loire. Il sera présent à Paloma le 29 mars.

Quelles sont vos passions et inspirations musicales ?

J'essaye de répondre à des questionnements que j’ai avec moi-même, sur ma vie et mon enfance. Ce sont des sujets personnels qui me touchent, qui prêtent à l’émotion.

Votre flow est peu saccadé, très accessible. Il évoque des états d’âme en posant votre voix sur des sons souvent très hip-hop, parfois agrémentés de notes de jazz, proches du R’n’B. Il est particulièrement intime et il semble que vous vous posiez des questions existentielles.

Définir mon flow, ah ! J’essaye d’avoir un propos clair en ne passant pas par quatre chemins. Notamment sur le dernier album, j'ai simplifié le plus possible mon texte, sur les émotions. Et justement moi, je parle des sentiments, et le lexique des sentiments est plus universel. 

Le titre, Les enfants mentent, parait vrai et intime. Il montre une face de votre personnalité beaucoup plus fragile : « J’ai couché tard », « J’ai le syndrome du petit frère », « Je tourne en rond ». Vous avez envie d’être aimé ?

Envie d’être aimé, oui, d'être écouté, et d’en vivre. Mais surtout d’être validé… Je parle d’un certain manque de confiance en soi. Ça te suit quand tu grandis, quand tu deviens adulte. Mais il faut essayer de travailler sur ça sinon tu vas être dépendant du regard des autres. Je n'ai pas encore réglé entièrement le problème, mais j’y travaille. Comme dit Kyan Khojandi, en tant qu’artiste, on fait des propositions et on sera adoré ou détesté, mais il faut rester solide.

Et la suite ?

La tournée a commencé à Nantes en janvier, et puis il y a eu Reims et Clermont-Ferrand. Je serai samedi 29 mars 2025 à Nîmes, où je me suis produit avec Vald en novembre 2018. Je me souviens de ce patio super sympa. Ensuite, retour à Paris, à La Maroquinerie le 4 avril. C’est une bête de salle !

Yannick Pons

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