LUNDI SANTÉ Les vœux du CHU de Nîmes : bilan et perspectives
Une fois n'est pas coutume, parlons vœux dans un Lundi Santé. Si la cérémonie n'est pas toujours passionnante, les discours des principales têtes pensantes de l'hôpital de Nîmes permettent d'en savoir plus sur les politiques menées et les projets établis pour 2020.
On ne le dit pas assez mais le CHU de Nîmes est un bon CHU. Un centre hospitalier universitaire connu et reconnu mais pas toujours à sa juste valeur. Si les Français se plaignent parfois d'une gestion désastreuse de ce genre d'infrastructures publiques, ici rien à signaler. Les gens rouspètent sur la prise en charge et l'attente mais en matière de santé pure, il n'y a rien à d'autre à mettre en exergue que l'excellence.
" Merci mille fois, avec toute la sincérité de mon cœur, ouvrait le directeur général de l'établissement, Nicolas Best, s'adressant au personnel et aux politiques. Merci à vous tous ! En 2019, nous avons fait émerger 20 projets médicaux structurants et d'ampleur. Trois vertus sont essentielles : libérer le potentiel, décloisonner les filières et renforcer nos valeurs ! "
Des projets effectifs
Et le même de poursuivre en énumérant : " C'est une vraie success story grâce à l'implication de tous ! Voici quelques exemples des choses faites l'année dernière. Le centre de chirurgie ambulatoire, l'aménagement du bâtiment de neurosciences, le partenariat avec Montpellier pour le traitement de l'AVC, le service néphrologie, les dialyses en soirée, la création pour les personnes âgées d'une unité post-opératoire, la création d'une unité de lits supplémentaires post urgences, l'extension des capacités du service de réanimation, l'hôpital de jour, la prise en charge de la douleur aiguë... "
Le projet avance, peu à peu, tranquillement mais sereinement. En 2019, 250 emplois médicaux et paramédicaux ont été créé au CHU de Nîmes. Une richesse que l'institution veut faire grandir et choyer car l'hôpital restera excédentaire dans une situation morose pour bon nombre d'autres établissements de santé de même importance.
Pour Nicolas Best, " cela n'a de sens que si le personnel est impliqué. Je veux rendre hommage à tous les personnels car faire croître nos activités ne peut faire oublier la crise de confiance et d'autorité. La gouvernance doit passer de la reconnaissance à la gratitude. Nous sommes légitimes et avec notre plan 2020-2022 nous irons dans ce sens. Le CHU, c'est aussi son aspect universitaire et dans ce cadre nous innovons et créons des filières territoriales. "
L'immobilier au cœur de la suite
Donc, le bilan et les perspectives sont au beau fixe. " Il reste des choses à faire, notamment sur le plan immobilier. Nous allons ouvrir une nouvelle zone, étendre le bâtiment de cancérologie qui est déjà trop petit alors qu'il n'a que quatre ans et probablement accueillir l'ARAMAV dans nos murs. Le projet médical est ambitieux et se poursuit. Que le CHU se développe encore, avec vous tous qui êtes indispensables pour retrouver la fierté de travailler pour l'hôpital public ", conclut le directeur général.
Une fois la cérémonie achevée, 180 médailles du travail ont été remises à leurs nouveaux et méritants propriétaires. Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes et président du Conseil de surveillance, l'avoue sans ambages, " je suis ravi d'être ici avec vous et de vous retrouver. Le CHU est le premier employeur du Gard et soigne près d'un demi-million de personnes. Les avancées annoncées ne sont pas anodines car l'hôpital doit être performant, au service de tous et le symbole d'un service public de qualité. Vous exercez votre profession et vous vous donnez sans compter. "