NÎMES Ambroise Méjean, président des Jeunes avec Macron : "Notre mouvement est le plus mobilisé"
Ambroise Méjean, président des Jeunes avec Macron depuis juillet 2019, était présent ce midi à Nîmes pour une opération de tractage en compagnie des militants locaux. Âgé de 26 ans, celui qui porte également la casquette de conseiller communication du groupe RDPI (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants) au Sénat évoque sa venue dans le Gard et les propositions d'Emmanuel Macron pour la jeunesse.
Objectif Gard : Quel est l'objet de votre venue à Nîmes aujourd'hui ?
Ambroise Méjean : J'ai l'intention d'aller dans un maximum de départements français pour aller à la rencontre des militants mobilisés. Ici, Valérie (Rouverand) et Jérôme (Talon) font un travail assez exceptionnel. Ils reçoivent demain deux ministres à Nîmes (Élisabeth Borne et Clément Beaune). L'objectif est de venir les soutenir sur les actions militantes avec une opération de tractage. Ce soir, je me rends à Villeneuve dans les Alpes-de-Haute-Provence avec Christophe Castaner et Roselyne Bachelot pour une réunion publique. Et demain, je serai dans le Finistère à Brest. On fait un tour de France.
Avec votre mouvement, la stratégie d'En Marche est-elle de mettre vraiment le paquet sur les jeunes en vue de l'élection présidentielle des 10 et 24 avril ?
Le Président de la République a déjà un bilan sur la jeunesse dont on est assez fier. Il y a eu des actions avant la crise sanitaire avec la suppression de la cotisation de sécurité sociale étudiante, le Pass culture... Il y a eu plein de mesures prises en faveur des jeunes et d'autres prises pendant la crise sanitaire. Tout ça fait qu'aujourd'hui les jeunes considèrent Emmanuel Macron comme étant un président ayant répondu à leurs aspirations. Pas entièrement, car il y a beaucoup de précarité. Chez nous, il y a une envie très forte de continuer à répondre à ces enjeux-là.
Quelles sont les principales mesures d'Emmanuel Macron en faveur de la jeunesse ?
On défend des propositions comme la réforme des bourses pour les étudiants, la mise en place d'un contrat engagement jeune pour ceux qui sont éloignés de la formation et de l'emploi puissent bénéficier d'un accompagnement pour retrouver un emploi. Le président a aussi annoncé que ceux qui feront le service national universel en entier se verront financer leur code et leur permis de conduire. C'est quelque chose de très concret. Dans le Gard, ça parle. Moi venant d'Ardèche, quand on a 18 ans et que l'on a pas de permis, c'est difficile. Soit pour un étudiant ou quelqu'un qui bosse, c'est quelque chose d'absolument nécessaire.
Au premier tour en 2017, Emmanuel Macron n'est arrivé que troisième dans le Gard. Quel est l'enjeu pour vous sur ce territoire ?
Notre objectif c'est d'être présent partout mais dans les départements où l'extrême gauche et l'extrême droite sont fortes, on a aussi une responsabilité. Celle de porter la voix d'une candidature qui répond véritablement aux problèmes des gens et qui n'est pas dans le populisme. C'est de cette manière-là que l'on veut s'adresser aux gens. Quand on leur parle de pouvoir d'achat, je suis convaincu que les réponses d'Emmanuel Macron sont plus pertinentes que celles de Marine Le Pen. Il a prouvé qu'il était capable d'augmenter le pouvoir d'achat des Français et de faire baisser le chômage. Ce que l'on veut c'est mener la bataille de la crédibilité. Notre sérieux est au service des Français notamment auprès de ceux en difficulté et convaincre ces gens-là que le vote pour les extrêmes n'a pas d'impact à la fin sur leur pouvoir d'achat. Alors que le vote pour Emmanuel Macron va concrètement améliorer leur quotidien.
Et comment cela se matérialise sur le terrain ?
Cela veut dire une présence militante et des ministres qui se déplacent comme c'est le cas demain. Notre mouvement est le plus mobilisé. Je fais le tour de France, c'est le 41e département que je visite depuis le 1er janvier. Je peux vous dire que je ne croise pas beaucoup de militants des autres partis politiques dans cette campagne. Quand on nous accuse d'un côté de ne pas faire campagne, quand je vois autant de militants mobilisés sur le terrain, je me dis que l'on est au rendez-vous de cette élection présidentielle. On vient discuter et échanger avec les Français sur un programme que l'on a construit avec eux.
Propos recueillis par Corentin Corger