NÎMES Anthony Joubert, le rire, c'est son choix
Anthony Joubert, Arlésien bien connu de nos contrées voisines, se produit sur les planches de la scène de l'Atria dans le cadre de la Feria du Rire ce 23 mars à 20h30. Sa "Saison 2" promet rire et sincérité. Interview.
Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs?
Je suis Arlésien, on n'a pas l'habitude d'en parler mais pour les aficionados je suis l'oncle de Thomas Joubert. En fait, je suis connu depuis mes débuts dans l'émission d'M6 La France a un Incroyable Talent. Ensuite je suis passé par l'émission de Morandini, celle de Ruquier et depuis peu, je suis avec Evelyne Thomas dans C'est Mon Choix.
Le parcours a-t-il été long?
Honnêtement, je voulais être humoriste depuis toujours mais pour le devenir, il faut s'y consacrer à 100%. Puis, ma mère est décédée quand j'étais animateur d'enfants pour la Ville d'Arles. Dans la foulée, c'est mon père qui est mort et je me suis dit que je n'aurais qu'une vie et qu'il fallait que j'y aille à fond malgré les soucis d'argent...
Et vous y êtes arrivé... Par une video quasi virale!
Oui et je ne me l'explique pas encore! J'en ai récemment fait une autre pour OM-PSG et ç'a été pareil... Pour en revenir à la première chanson, elle des millions de vues et on ne s'y habitue jamais vraiment. Sur Internet, tu t'adresses à tout le monde et en retour, tout le monde s'adresse à toi, même pour les critiques. Les Parisiens, avec nous, ils sont durs et parfois, c'est pas facile. Chez Ruquier, j'ai appris à gérer tout ça mais je suis entré dans un moule qui ne me plaisait pas.
Alors parlons un peu de ce nouveau spectacle, Saison 2.
Saison 2 est totalement autobiographique. J'y parle de ma vie, des choses que j'ai vécu mais comme je suis encore assez jeune, je n'ai pas vécu grand chose! C'est l'histoire d'un jeune qui part à la capitale pour vivre sa passion. Le train, le métro, les producteurs, les endroits où j'ai eu la chance de jouer... J'essaie d'exorciser ce qui a pu me faire du mal et de rire du reste. Dans le même temps, il y a des moments forts comme par exemple les dernières paroles de mon père. En fait, tout peut être drôle quand on y pense. Ce jour-là, mon père m'a offert une fleur qui pousse grâce au public, c'est le plus beau des cadeaux.
Des choses sont plus simples à dire que d'autres...
La scène est une thérapie mais il faut aussi savoir écrire pour y monter. Moi, j'aime les fêtes foraines et les Bisounours, c'est comme ça! Je pense être un auteur efficace, peut-être moins profond qu'un Gaspard Proust mais je pense que quand le public se met à réfléchir, il ne peut plus rire. J'essaie de rythmer le spectacle, du coup, j'improvise beaucoup avec le public. Si on devait comparer mon écriture à celle d'une musique, ça serait du ska, faut que ça aille vite.
Quand on sait que vous appréciez la musique, Saison 2 est parfois en partie musical non ?
Il y a deux versions mais à Nîmes je jouerai la première, sans musicien, ainsi le spectacle dure 1h30. Dans la seconde version, mais il faut une salle plus grande, en effet le spectacle est joué avec deux autres musiciens en plus de moi à la guitare. C'est aussi vachement sympa mais pour la petite anecdote, je suis en train de faire un double album de chansons courtes et dès que je le termine, on en reparle!
Etant d'Arles, un petit mot sur Nîmes? Un autre pour les indécis?
Nîmes, j'adore! J'aime la ville, la feria, le Nîmes Olympique, l'USAM pour qui je viens d'ailleurs d'écrire l'hymne... Il y a plein de petits trucs à dire sur Nîmes et je les dirai ce soir! Ça me fait toujours plaisir de venir ici en plus à l'Atria. En effet, je connais bien le patron, Freddy Cerda qui m'accueillait quand il avait une affaire à Toulon. Il a toujours été génial avec moi. Pour ceux qui ne m'ont jamais vu en spectacle, venez me découvrir, venez m'encourager! Le bouche à oreille fonctionne bien, j'aime Nîmes, on devrait passer un excellent moment ensemble. Il faut dire que j'ai été élu meilleur spectacle du Cap d'Agde et de Balaruc...
Tarif: 20 euros, résa au 04.67.50.39.56.