Après avoir travaillé pendant une dizaine d’années dans la restauration de luxe, notamment pour le groupe Barrière à Deauville ou encore Courchevel, Margot Cadet a eu envie de voler de ses propres ailes. Après une expérience d’une petite année à l’hôtel Imperator, elle a eu un coup de cœur pour la ville et c’est donc à Nîmes qu’elle a décidé d’ouvrir son propre bar nommé « Bonnie » en référence à la célèbre criminelle américaine du début du XXe siècle.

C’est dans la festive rue Saint-Antoine qu’elle a donc concrétisé son projet : « Ce qui m’a plu, c’est d’être dans une rue passante entre les arènes et la place du marché avec un bel emplacement », commente-t-elle. La gérante a souhaité recréer l’ambiance des bars clandestins durant la Prohibition, période de 1920 à 1933 qui interdisait aux États-Unis la fabrication et la vente d’alcool, avec des murs en pierre et un salon en profondeur intimiste. Chaque soir, le film Bonnie and Clyde, sorti en 1967, sera projeté à l'intérieur du bar.

Un concept à l’américaine poussé jusqu’au bout puisque les cocktails portent des noms de gangsters réels tels que Al Capone ou fictifs comme Vito Corleone. Une vingtaine de références sont proposées dès 12 euros avec des créations propres de Margot et des classiques revisités à déguster en terrasse. On retrouve aussi du vin et de la bière à la carte ainsi que des tapas maisons, « je me fournis aux halles », confie Margot qui propose aussi des planches de charcuterie.

Margot veut également faire des chocolats chauds et du thé l’hiver en mode tea time. Des boissons toutes faites maison comme le vin chaud et les jus de fruit. Il est aussi possible de privatiser l’établissement pour des soirées : pots de départ, soirées d’entreprise ou anniversaire. « Je voulais vraiment quelque chose qui me ressemble, où on peut se poser en terrasse et passer un bon moment et même toute la soirée », conclut Margot.

« Bonnie » est ouvert du mardi au dimanche de 16 heures à 1 heures du matin.