Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 18.10.2024 - Sacha Virga - 2 min  - vu 104 fois

NÎMES La commune intègre le réseau des Villes Ambassadrices du Don d'Organes

Plantation arbre Nîmes CHU Don d'organe

Plantation symbolique d'un chêne devant le CHU de Nîmes

- Sacha Virga

À la suite de la plantation symbolique d'un arbre de vie (chêne) sur le rond-point en contre-bas du CHU de Nîmes, la Ville a présenté les actions entreprises suite à son entrée dans le réseau des Villes Ambassadrices du Don d'Organes.

Elles sont environ 400 à avoir rejoint ce dispositif des Villes Ambassadrices du Don d'Organes, Nîmes est la toute dernière en la matière. Ce réseau apporte un soutien renforcé à cet acte salvateur de vie, symbolisant un engagement entier des citoyens dans cette démarche, portée par le collectif Greffes+. Le don d'organe est un geste de solidarité suprême pouvant sauver de nombreuses personnes. Selon la loi, chacun d'entre nous peut être donneur en France, mais possède aussi un droit d'opposition à faire valoir de son vivant. 

Au CHU de Nîmes ce matin, le directeur général adjoint Éric Dupeyron était accompagné de plusieurs élus (Dolorès Orlay-Moureau, Richard Schieven, Chantal May, Pascale Venturini) et représentants d'association ou de l'établissement hospitalier. Ensemble, ils ont d'abord planté l'arbre de vie (un chêne) en guise de reconnaissance aux donneurs d'organes et à leurs familles, sur le rond-point en contrebas. 

Plantation arbre Nîmes CHU Don d'organe
Plantation symbolique d'un chêne devant le CHU de Nîmes • Sacha Virga

"Deux panneaux ont été installés pour montrer notre partenariat avec le collectif, un premier sur la route d'Alès et un second sur la route de Caveirac. Il faut savoir qu'un potentiel donneur peut sauver jusqu'à huit vies", dévoile Dolorès Orlay-Moureau. Le docteur Didier Hève, président de l'AFFDO (Association Française des Familles pour le Don d'Organes) expliquait qu'environ la moitié de la population française ne parle pas d'un éventuel don d'organes avec sa famille, entraînant un taux d'opposition à 33%, bien au-delà des 20% souhaités. "Trois personnes par jour meurent d'un manque de don d'organe", souligne-t-il. 

S'il existe environ 6000 greffes par an réalisées en France, ils seraient entre 25000 et 26000 à en attendre une. "Le CHU de Nîmes a procédé à 180 greffes sur les quatre dernières années, grâce à 20 donneurs par an", affirme le professeur Laurent Muller, chef de service des réanimations et de la Coordination Hospitalière des Prélèvements d'Organes et de Tissus (CHPOT). Pour information, quasiment la population entière décédée est éligible à un don de couche cornée.

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