NÎMES La pathologie numérique arrive au CHU
Évolution incontournable de la spécialité, la pathologie numérique permet l’échange en direct des dossiers et ouvre des perspectives pour l’avenir, avec notamment l’intelligence artificielle.
Élément important d’attractivité notamment pour le recrutement des jeunes pathologistes, le passage au numérique est un gain de temps sur les dossiers difficiles grâce à l’échange en direct avec des équipes extérieures au CHU de Nîmes. Par ailleurs, le travail transversal avec le CHU de Montpellier est dès aujourd’hui facilité et favorise l’efficience des deux services. Véritable révolution dans les pratiques du quotidien, ces nouvelles méthodes de travail vont nécessiter un temps d’adaptation et de rééquilibrage, mais permettront de repérer, de quantifier et d'apporter une aide au diagnostic médical sans précédent. « C'est un levier de management qui va réguler la qualité du travail technique en amont », indique Brigitte Bocabarteille, cadre de santé du laboratoire d’anatomie et de cytologie pathologiques.
Ce virage de la numérisation demeure une évolution inéluctable pour répondre aux enjeux médicaux de demain. La numérisation des lames va permettre au pathologiste d'utiliser l'intelligence artificielle pour faciliter des lectures de marquages. « La numérisation, ce n'est pas que regarder des lames sur un écran, c'est aussi un enseignement beaucoup plus simple », conclut le Dr Éric Frouin, praticien hospitalier au laboratoire d’anatomie et de cytologie pathologiques.