NÎMES Les salariés de la Mission Locale Jeune ont manifesté devant la mairie

Les salariés et représentants syndicaux de la MLJ présents devant la mairie de Nîmes
- Sacha VirgaDès 9h ce jeudi 14 septembre, les salariés et les représentants syndicaux de la Mission Locale Jeune ont fait entendre leur voix devant la mairie de Nîmes. Ils attendent des réponses suite à la phase de turbulence que traverse la structure.
En proie à des difficultés financières, la Mission Locale Jeune (MLJ) de Nîmes Métropole est menacée. La présidente démissionnaire Tiphaine Leblond a levé le voile sur une situation « catastrophique » de la structure chargée de réinsérer les jeunes dans la vie active lors d'une interview publiée il y a quelques jours sur notre site. Conseiller délégué à l'Enseignement supérieur de la ville de Nîmes, Frédéric Escojido est devenu le nouveau président-délégué de la MLJ. Il tentera de redresser la barre et d'effacer le lourd déficit estimé à 718 000 euros cette année. Comme annoncé dans un communiqué publié sur notre site hier soir, Frédéric Escojido a proposé aux salariés de les recevoir dans les locaux de la Mission Locale ce matin, chose qui ne s'est finalement pas faite.
Présents sur place pour montrer leur mécontentement, les salariés de la MLJ et leur représentants syndicaux ont tenu à préciser la nature de cette non-rencontre : "On ne pouvait pas être présent à deux endrois à la fois, que ce soit à la Mission Locale et devant la mairie. Même si le rendez-vous a été proposé, on avait prévu avant, de se rassembler devant la municipalité. Ce n'est donc pas un refus", expliquent Laurence Gay, déléguée syndicale CGT et Emmanuel, délégué syndical CNT.
Ce dernier évoque qu'il est difficile d'être serein en allant travailler à la Mission Locale Jeune aujourd'hui. Ce ne sont pas moins de 115 postes qui sont menacés, comprenant des contrats précaires (CDD). Le 19 septembre est prévu un CSE (Comité social et économique) pour lequel les salariés vont tenter d'éclaicir les zones d'ombre et répondre à leurs questions "pour l'instant sans réponse". "On aimerait évoquer la situation de la structure et les intentions à venir. Les salariés en pâtissent, certains ont peur. On ne veut pas que la structure ferme", déplore Laurence Gay, qui affirme qu'ils n'avaient pas conscience de l'ampleur des dégâts au moment de la mise à pied de leur ancien directeur.
Denis Lanoy, représentant le Parti Communiste ce matin, a souhaité leur apporter tout leur soutien : "Cela nous est tombé sur la tête, c'est très inquiétant pour la pérénité des actions et brutal pour les salariés. On a l'impression depuis quelques temps que la mairie est dépassée et que les élus perdent la main", déclare-t-il. En plus de cela, les salariés trouvent cela "inconcevable d'avoir des discussions uniquement par voie de presse et non de manière directe".
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