NÎMES L’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives
Ce 25 septembre avait lieu la journée nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives. À Nîmes, la cérémonie se déroulait aux monument aux morts.
Preuve que cette page de l’histoire de France reste encore méconnue, plusieurs passants nîmois ignoraient à qui l’on rendait hommage ce matin au monument aux morts. Chaque année, le 25 septembre, la Nation rend hommage aux anciens Harkis et aux autres membres des formations supplétives qui ont combattu aux côtés de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, de 1954 à 1962.
À Nîmes, Chloé Demeulenaere, la secrétaire générale adjointe de la préfecture du Gard, présidait la cérémonie. Elle a lu le message de Patricia Mirallès, la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la mémoire. En voici un extrait : « Après soixante ans de silence et de déni, il fallait reconnaître que la France avait une dette à l’égard des harkis et qu’elle leur devait réparation de ce qu’ils avaient subi par son fait. ».
Les représentants des institution ont ensuite, en signe d’hommage, déposé une gerbe aux centre du monument aux morts. Le premier d’entre eux a été Mathieu Arrag, le président de la coordination des Harkis du Gard, qui ce matin dans un entretien accordé à Objectif Gard souhaitait : « La France doit officiellement reconnaitre le génocide des harkis ». Comme de coutume, la cérémonie s’est terminée par la sonnerie aux morts, une minute de silence et la Marseillaise.
Norman Jardin