Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 25.04.2021 - stephanie-marin - 2 min  - vu 753 fois

NÎMES Souvenir et hommage aux victimes et héros de la déportation

Le mémorial gardois de la Déportation a été inauguré ce dimanche 25 avril. (Photo : Stéphanie Marin/ObjectifGard) - Romain CURA

Cette année, la cérémonie pour la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, a pu se dérouler en présence des élus de la Ville de Nîmes, Nîmes métropole, du Département du Gard, de la Région Occitanie, du sénateur Laurent Burgoa et de la députée Françoise Dumas aux côtés du maire de Nîmes, de la préfète du Gard et des autorités militaires. (Photo : Stéphanie Marin/ObjectifGard) • Romain CURA

Le mémorial gardois de la Déportation a été inauguré ce dimanche 25 avril 2021, lors de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation.

Ce mémorial se trouve à l'entrée du monument des Martyrs de la Résistance, boulevard Jean-Jaurès, à Nîmes. Les noms des 1065 personnes déportées dans le Gard ont été gravés dans le métal. Le résultat "de trois années de recherches intensives", a précisé Jean-Paul Boré, président de la délégation Gard de l'Association des amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Lors de la cérémonie pour la journée du souvenir des victimes et des héros de la déportation, ce dernier a lu le message national(*).

La préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon, a présidé la cérémonie pour la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. (Photo : Stéphanie Marin/ObjectifGard) • Romain CURA

En voici un extrait : "Des êtres humains étaient catégorisés en surhommes et sous-hommes, leurs vies jugées "dignes ou indignes d'être vécues" sur décision d'un État qui avait érigé en programme politique sa conception raciste et eugéniste du monde et l'a portée à son paroxysme dans l'univers concentrationnaire. Des hommes et des femmes ont été envoyés dans des centres d'extermination ou des camps de mort lente, par un système qui niait leur appartenance à l'espèce humaine et s'employait à leur faire perdre conscience de leur propre humanité. [...] De nouvelles menaces nous rappellent la communauté de destin qui unit l'humanité au-delà des différences culturelles, ethniques ou religieuses et des antagonismes idéologiques, politiques ou économiques. Face à ces périls, l'espoir réside dans l'engagement de tous et en particulier des jeunes générations, à l'exemple des déportés, au service de la liberté et vers des formes nouvelles de résistances et de solidarité."

S.Ma

*Ce message a été rédigé par la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes, la Fondation pour la mémoire de la déportation et les associations de mémoire des camps nazis, l'Union nationale des associations de déportés internés de la résistance et familles. 

Stéphanie Marin

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