Publié il y a 7 h - Mise à jour le 30.01.2025 - CC - 2 min  - vu 191 fois

NÎMES Trafic de drogue : Richard Schieven rencontre le ministre Gérald Darmanin

Gérald Darmanin et Richard Schieven

Gérald Darmanin et Richard Schieven

- Photo ville de Nîmes

"Le fruit de ce commerce mortifère a un lien étroit avec le repli de certains quartiers, des dérives communautaires et islamistes, sans oublier des ramifications clairement définies avec le terrorisme", assure la ville de Nîmes. 

À la demande du Garde des Sceaux, Richard Schieven, adjoint délégué à la Sécurité publique, a représenté le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier lors d’un temps d’échange place Vendôme, au ministère de la Justice, sur les thématiques du narcobanditisme. Le trafic de drogue est un phénomène mondial, qui touche toute la République. Nîmes, comme toute la France, est fortement impactée par les conséquences de ce commerce illicite, notamment dans ses quartiers les plus populaires.

Alors que le Sénat étudie en ce moment une proposition de loi sur les sujets, des maires de France ont été conviés par le ministre de la Justice pour s’exprimer sur le volet judiciaire du problème. Habitué à faire remonter les requêtes au ministère de l’Intérieur, Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, a souhaité, via son M. Sécurité, faire passer des propositions concrètes de fermeté dans ce domaine.

"N'oublions jamais que ce banditisme a des conséquences lourdes en matière de sécurité, avec de terribles faits d’homicides. Le fruit de ce commerce mortifère a un lien étroit avec le repli de certains quartiers, des dérives communautaires et islamistes, sans oublier des ramifications clairement définies avec le terrorisme", assure la ville de Nîmes. 

Ainsi, comme de nombreux élus locaux, au-delà du constat, Richard Schieven a pu appuyer, en lien avec Jean-Paul Fournier, certaines mesures fortes, comme la lutte agressive contre les consommateurs de drogue avec un relèvement de l’amende forfaitaire des usagers à hauteur de 1500 euros, voire plus, une action contre les épiceries de nuit qui peuvent être des relais de la vente de stupéfiants, une réforme de l’ordonnance de 1945 concernant les mineurs liés au trafic et une sanction des parents de mineurs trafiquants.

"Espérons que les parlementaires, avec l’appui du gouvernement et du ministre de la Justice Gerald Darmanin, reprendront les propositions les plus emblématiques des élus locaux qui sont en jonction direct avec ce problème au quotidien", conclut la municipalité. 

CC

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