NÎMES Viol de Vergèze : l'adolescent risque 10 ans de détention
Des prélèvements ADN ont permis d'identifier, ce vendredi, l'auteur du viol commis sur une joggeuse à Vergèze. Âgé de 15 ans, - 14 ans au moment des faits - il risque jusqu'à 10 ans de détention.
C'est un jeune homme souffrant de problèmes d'hyperactivité, suivi par un psychologue mais inconnu des services de police qui est à l'origine du viol. Le mardi 1er mars, alors qu'une joggeuse âgée de 33 ans emprunte un parcours de santé qui lui est propre à Vergèze, elle est brutalement agressée à coup de bouteille sur la tête, trainée au sol et violée plusieurs fois. Son agresseur la menace aussi avec un couteau.
L'enquête, confiée à la section de recherche dès le 10 mars, est orchestrée par une équipe spécifiquement dédiée. Une première hypothèse est alors énoncée : un acte qui aurait été commis par un rôdeur venu de l'extérieur, notamment par l'air de l'autoroute qui se situe non loin des faits. Finalement, après les recueils de témoignage, le report sur les lieux, le ratissage de terrain et le contrôle de la zone, la piste d'un jeune homme originaire de la commune est privilégiée. Le 24 mars, une opération de prélèvement ADN auprès de trois mineurs qui correspondaient au signalement est effectuée. Vendredi après midi, les résultats du laboratoire tombent et le coupable est interpellé à son domicile dans la soirée. Lors de sa garde vue qui a duré 48 heures, le jeune homme âgé de 15 ans - 14 au moment des faits - a reconnu les faits et est passé aux aveux. Un acte qu'il a toutefois du mal à expliquer.
Présenté ce dimanche devant le juge, il est actuellement incarcéré en attente d'un placement qui sera débattu ce mercredi, et risque 10 ans de détention. La peine de 20 ans prévue pour ce type d'affaire est divisée par deux du fait que l'auteur soit mineur.
Baptiste Manzinali