OCCITANIE Treize lycées choisis pour expérimenter l'application SafeBear
Cette application permet de conserver les messages hostiles dans un coffre-fort numérique et d’alerter les parents, avec l’accord de leurs enfants. C’est la première fois que SafeBear est mise en place à l’échelle d’une région.
Principaux vecteurs du cyberharcèlement, les réseaux sociaux permettent bien souvent aux messages haineux ou discriminants de se propager à vitesse grand V. L’application SafeBear permet ainsi de stocker ces derniers dans un espace dédié et d’alerter les parents en cas de messages problématiques. Ce coffre-fort constitue également des preuves matérielles en cas de poursuites judiciaires. L’application concerne aujourd’hui les réseaux sociaux X (ex-Twitter), TikTok, Snapchat et Instagram, et devrait se développer sur d’autres canaux, à l’instar des services de messagerie WhatsApp et Telegram.
L’expérimentation est lancée dans 13 lycées d’Occitanie, un par département, sélectionnés en partenariat avec les rectorats. Dans le Gard, c'est le lycée nîmois Albert Camus qui a été choisi pour tester l'application. Les élèves volontaires ont désormais jusqu’à la mi-novembre pour s’inscrire sur la plateforme de SafeBear et recevront un code d’activation pour l’application au moment de son lancement effectif.