PISSEVIN "Le Président ne prend pas la mesure de la gravité", selon Jean-Paul Fournier
Les appels à l'aide adressés à l'État suite aux fusillades survenues les 26 janvier et 10 février derniers dans le quartier de Pissevin, ne semblent pas avoir été entendus d'après Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes.
Jeudi dernier, soit le 13 février et un peu plus de deux semaines après avoir sollicité le président de la République "pour que la situation soit regardée en urgence et que des moyens supplémentaires soient déployés" dans le quartier de Pissevin, le maire a reçu une réponse de l'État.(*)
Une réponse qui n'est cependant pas celle escomptée par l'édile : "Malgré l’urgence de la situation, le Président ne daigne pas répondre personnellement aux préoccupations des habitants du quartier nîmois, peut-on lire dans un communique de presse transmis par la Ville de Nîmes. Jean-Paul Fournier constate l'absence d'intérêt total au plus haut niveau de l’État et surtout constate dans la réponse signée par le directeur de cabinet du Président, qu’aucune action concrète ni intervention ne sont programmées d'urgence sur ces enjeux de sécurité."
Une invitation laissée pour l'heure lettre morte
Par ailleurs, le maire nîmois est toujours dans l'attente d'une réponse quant à son invitation lancée au ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, à venir sur place "se rendre compte de la situation dramatique que vivent les habitants de ce quartier prioritaire de Nîmes et de mettre en place les moyens nécessaires à la lutte contre le grand banditisme".
*Lettre du directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda :