Poursuivant sa tournée des fédérations socialistes de la région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, sénateur et président du conseil régional LR a rendu visite, ce jeudi soir, à la fédération PS du Gard sur laquelle veille Stéphane Tortajada. Devant de très nombreux élus et militants socialistes,  Christian Bourquin a profité de cette rencontre réservée aux seuls adhérents PS du département, pour présenter les grandes lignes de la politique qu'il conduit dans l'hôtel des berges du Lhez, à Monptellier. Parmi les grands dossiers régionaux évoqués: l'ordinateur gratuit pour les lycéens, le train à 1 € qui sera étendu prochainement à de nouveaux itinéraires, le Parlement de la Méditerranée, le contournement TGV, le doublement de l'A.9.... Sur le plan national, deux sujets ont plus longuement retenu l'attention de Christian Bourquin et de ses interlocuteurs, la moralisation de la vie politique ainsi que le non-cumul des mandats. L'occasion pour le président du conseil régional  qui ne voit que des avantages - notamment en matière d'efficacité - à occuper également les fonctions de sénateur, de réaffirmer son hostilité à une application trop rapide (entendez par là dès les échéances de 2014)  de la loi sur le non-cumul. Selon lui, un préalable s'impose avant toute promulgation de la loi : l'instauration d'un statut de l'élu.

Sur les plans gardois et nîmois, les participants ont regretté, d'une part, que le conseil régional Languedoc-Roussillon ait validé et alloué au projet de Musée de la Romanité de Nîmes une subvention de 10 M€ sur un coût d'objectif de 40 M€  (dans l'hypothèse où le projet estimé désormais à 60 sinon 80 M€ tombait à l'eau, la participation sera récupérée), d'autre part, qu'un feu vert régional soit donné à la construction d'une gare TGV à Manduel. Ces deux projets ont été dénoncés sans ambiguïté par Damien Alary, président du conseil général du Gard, qui défendra contre vents et marées la position de ses élus. Enfin, concernant les élections municipales de mars 2014 à Nîmes, Damien Alary a affirmé qu'il demeurait toujours candidat à la candidature, même s'il attendra le mois de juin prochain pour se prononcer définitivement. En fonction de ses capacités à fédérer le plus largement à gauche, mais aussi au regard de ses prochains examens de santé.