Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 30.05.2021 - corentin-migoule - 3 min  - vu 746 fois

RÉGIONALES La liste "Occitanie Populaire" présente ses six candidats alésiens

De gauche à droite, Armand Crepin, Bernard Motto-Ros, Alain Martin, Mireille Julien, Gérard De Negri et Hugo Carré. (Photo Corentin Migoule)

Les candidats alésiens de la liste "Occitanie Populaire" emmenée par Myriam Martin étaient à l'honneur ce vendredi au cours d'une conférence de presse donnée depuis le jardin du Bosquet, à Alès. L'Insoumise Mireille Julien, qui figure en deuxième position sur la liste gardoise, s'est attachée à rappeler l'importance des régionales. 

"La Région, c'est Toulouse, ça paraît loin mais ça ne l'est pas !" Tel était le crédo défendu par Mireille Julien, seconde sur la liste gardoise d'"Occitanie Populaire" et qui, en l'absence de Charles Ménard, tête de liste départementale, a mené la barque. L'ancienne élue d'opposition à la mairie d'Alès, militante La France insoumise, rappelle "l'importance de ces élections" qui auront lieu les 20 et 27 juin prochains, en même temps que les Départementales.

"La Région prend en charge de nombreux domaines qui vont toucher les gens dans leur quotidien", prévient Mireille Julien. Un quotidien qui ne sera "pas exactement le même selon les personnes qu'on va élire". La dernière nommée prenant l'exemple du RN qui, "partout où il passe, réduit les budgets liés au social, à l'écologie et à la culture". Peu ou prou des domaines où l'"Occitanie Populaire", emmenée à l'échelle régionale par Myriam Martin, entend mettre le paquet.

"Un grand plan pour l'emploi" et "une transparence dans l'élaboration de tous les projets" figurent aussi parmi les annonces de la liste réunissant plusieurs forces de Gauche mais pas le Parti communiste ni Europe Écologie-Les Verts à qui la main a pourtant été tendue. Une écologie dont il ne manque pas dans les promesses de Mireille Julien et sa bande qui "refusera tous les travaux anti-écologiques !"

200 à 300 enseignants supplémentaires réclamés

Si le bilan de la Gauche sortante rangée derrière la présidente Carole Delga n'est "pas mauvais" avec tout de même "une avancée", la mandature a laissé trop de place à "une logique libérale" pour que Mireille Julien et les siens ne cèdent au ralliement. À ses côtés donc, cinq candidats alésiens - tous "issus de la société civile" - ont fait leur présentation. Parmi eux, Alain Martin, figure emblématique de l'Union locale de la CGT alésienne qui, en tant que retraité de la fonction publique territoriale, se sent à sa place pour s'engager "pour la première fois en politique". Ce dernier entend mettre fin au "gaspillage de l'argent public" matérialisé par "une hausse de 11 points des coûts de fonctionnement de la Région", soit "plus de 200 millions d'euros d'augmentation entre 2015 et 2018 à cause du passage à 13 régions" qui occasionnerait des déplacements interrégionaux plus longs, et donc plus couteux.

Bernard Motto-Ros, retraité, élu au conseil municipal de Saint-Jean-du-Pin, encarté chez GDS, se dit fier de figurer au sein de "la seule liste qui propose un vrai bouclier social". Gérard De Negri, enseignant à la retraite, militant LFI et chez Greenpeace, exige le recrutement de "200 à 300 enseignants pour rattraper le retard accumulé dans les lycées". Hugo Carré, président de l'association "Au cœur de nos différences", se bat pour "une accessibilité et une inclusion à tout et pour tous !"

Enfin, Armand Crepin, 26 ans, se positionne en "porte-parole d'une jeunesse particulièrement touchée par la crise sanitaire" et milite pour "de meilleures offres de transports pour casser les enclaves rurales". Prochaine étape pour les Gardois d'"Occitanie Populaire" le 13 juin, sur le parvis de l'Hôtel de ville d'Alès, avec "un événement politico-festif" ponctué de forums et qui s'achèvera par la venue de Myriam Martin, tête de liste régionale.

Corentin Migoule 

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