Publié il y a 24 jours - Mise à jour le 08.03.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 422 fois

ROCHEFORT-DU-GARD Les impôts locaux vont baisser à nouveau de 3 % cette année

rémy bachevalier rochefort-du-gard

Rémy Bachevalier, maire de Rochefort-du-Gard

- photo Marie Meunier

Après une première baisse des taux de fiscalité locale de 3 % en 2024, 2025 verra une nouvelle baisse de 3 % de ces taux, ce qui a été annoncé vendredi soir lors de la séance du conseil municipal lors de laquelle étaient présentées les orientations budgétaires.

Ainsi, les taux passent à 19,54 pour la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, 58,77 pour la taxe sur le foncier bâti et 103,91 pour le foncier non bâti, des taux qui restent encore toutefois supérieurs à la moyenne des villes de la strate de Rochefort. Cette baisse est rendue possible par des économies de gestion et par des excédents budgétaires, « le fruit d’un travail pour économiser nos dépenses tout en maintenant un service public de qualité pour nos administrés », commente le maire Rémy Bachevalier. Elle représente, sur les deux dernières années de baisse, environ 100 euros économisés pour un foyer qui paierait de l'ordre de 2 000 euros de taxe foncière.

Impôts toujours, l’adjointe aux finances Florence Hertel annoncera également, suite à la demande effectuée par l’opposante Nadine Auray, que les activités agricoles, notamment viticoles, seraient exonérées à partir de 2026 de la taxe sur le foncier non-bâti. « Cette exonération prendra effet pour huit ans à partir de 2026 », précise l’élue, eu égard aux difficultés rencontrées par l’agriculture et la viticulture. La délibération sera présentée au prochain conseil municipal. 

La présentation du rapport d'orientations budgétaires a aussi été l’occasion de présenter les investissements à venir sur cette dernière année de mandat avant l’élection municipale. 3,8 millions d’euros seront investis sur l’exercice budgétaire, pour la livraison de la bibliothèque, qui ouvrira en mai, la réfection de la toiture de l’église qui s’est achevée récemment, les études pour la deuxième tranche des travaux de la RD111, la remise aux normes du Centre technique municipal ou encore la poursuite de la sécurisation et de l’aménagement du centre ancien.

L’opposante Céline Alcalde estimera que ces orientations budgétaires « sentent la fin de mandat », avant de démontrer, chiffres à l’appui, que « nos dépenses de fonctionnement ont augmenté de plus de 20 % » depuis le début du mandat, et les dépenses de personnel « de près de 28 % ». Pendant ce temps, les recettes ont progressé « d’un peu plus de 15 %, on vit au-dessus de nos moyens », estime l’opposante.

Florence Hertel arguera de l’inflation sur les trois derniers exercices pour expliquer l’augmentation, mais aussi de l’augmentation de la population, « qui a un impact sur les dépenses et sur les recettes. » Toutefois, « on ne vit pas au-dessus de nos moyens, Sion on n’aurait pas d’excédent budgétaire », poursuivra l’adjointe aux Finances, avant de rappeler que les investissements réalisés sur le mandat l’avaient été « sans recours à l’emprunt. » Quant à l’augmentation des dépenses de personnel, elle serait due à la revalorisation du point d’indice décidée par le gouvernement.

Nadine Auray prendra ensuite la parole pour estimer elle aussi que « ça sent la fin de mandat », avant de remercier la majorité pour l’exonération de taxe sur le foncier non bâti pour les agriculteurs et viticulteurs, « même si on aurait pu la faire pendant ce mandat-là. » L’opposante relèvera aussi l’augmentation de la pénalité SRU, dont la commune doit s’acquitter pour cause de manque de logements sociaux, pénalité qui passe de 51 000 euros en 2024 à 165 000 euros en 2025.

Prochaine étape : le vote du budget primitif le 4 avril.

Thierry Allard

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