Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 31.03.2022 - marie-meunier - 3 min  - vu 607 fois

UZÈS De nouveaux investissements et des taux d'imposition qui n'augmentent pas

Le conseil municipal d'Uzès s'est tenu ce mardi 29 mars au soir. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Le vote du budget primitif 2022 était à l'ordre du jour de ce conseil municipal. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Ce mardi, le conseil municipal s'est réuni pour voter le budget primitif 2022. Un moment important qui acte quels investissements va faire la Ville et surtout comment elle va les financer. La séance s'est déroulée dans une ambiance plus détendue que lors des orientations budgétaires

Parmi les projets portés par la municipalité en 2022, il y aura notamment la vidéo protection pour 350 000 euros, le pavage du duché pour 700 000 euros, 500 000 euros pour la rue du Sénéchal, 150 000 euros pour la place de la marquise de Crésol, 830 000 euros pour le groupe scolaire, 300 000 euros pour le club-house du foot à Pautex, 500 000 euros pour la piste d’athlétisme du stade Rancel ou encore 200 000 euros pour l’architecte des futurs travaux de l’évêché... ll y en a au total pour un peu moins de 9 millions d'euros, en décomptant le solde d'exécution de l'exercice précédent et le remboursement d'emprunt.

Pour arriver à financer tout cela, la Ville va piocher dans ses recettes. Elle peut compter sur les impôts, sur 5 millions de dotations diverses (FCTVA, taxe d'aménagement, excédent de fonctionnement), 362 000 € de subventions... La commune a aussi contracté un emprunt de 450 000 € pour les travaux de l'école de musique.

Un Plan local d'urbanisme trop coûteux ?

Après cette présentation, l'opposante Lydie Defos du Rau fait part de ses remarques sur la révision du Plan local d'urbanisme (PLU) : "Une première étude avait coûté, selon mes calculs 50 000 €, mais n'avait pas abouti. Nous avons réengagé un cabinet pour une nouvelle étude, qui s'élève à 120 000 €. À titre de comparaison, le coût moyen d'un PLU pour une commune de 5 000 habitants est de 37 000 € quand nous, nous serons à 170 000 €. Pouvez-vous me l'expliquer ?"

L'opposante Lydie Defos du Rau (avec l'écharpe orange) s'est étonnée du coût élevé de la révision du PLU. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Le maire, Jean-Luc Chapon, lui répond qu'il faut aussi prendre en compte les résidences secondaires : "Nous avons une retombée permanente à Uzès de 32-34 000 habitants", avance-t-il. Le bureau d'études retenu par l'appel d'offres coûte 70 000 €, le reste de la somme est mis de côté pour des études complémentaires.

Une réflexion pour imposer les logements vacants et les résidences secondaires ?

C'est ensuite l'autre opposant, Christophe Cavard, qui s'est lancé dans une longue intervention. Il propose, entre autres, d'instaurer un budget participatif pour impliquer la population dans les décisions politiques. Selon lui, ce serait aussi un moyen de combattre l'abstention. Le maire lui assure que tous les projets se déroulent en concertation avec la population. Il déroule : "Comme vous l'avez souligné, nous avons tenu des réunions avec la population en 2020. Elles ont donné des résultats puisque nous avons lancé un dossier sur le bourg-centre et nous travaillons dessus. Quand on fait quelque chose, on ne le fait pas comme ça. Le groupe scolaire, c'est des réunions permanentes avec les professeurs. Pautex, c'est des rencontres fréquentes avec le club..." Le budget primitif a été voté avec deux oppositions (Lydie Defos du Rau et Simon Subtil) et deux abstentions (Christophe Cavard et Delphine Dejean).

Christophe Cavard aimerait que la population uzétienne soit concertée sur les grands projets de la Ville. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Durant ce conseil municipal, ont aussi été votés les taux d'imposition des ménages. Pas d'évolution, c'est la 10e année que les taux n'augmentent pas à Uzès. Ils s'élèvent à 46,02 % pour le foncier bâti et à 69,52 % pour le foncier non-bâti. Lydie Defos du Rau et Simon Subtil s'abstiendront sur ce vote "parce qu'il n'y a pas de taxe sur les logements vacants et les résidences secondaires comme nous l'avions demandé." Pas fermé à cette éventualité, Jean-Luc Chapon indique : "Ce sera l'année prochaine qu'on en discutera si on le souhaite."

Marie Meunier

Et aussi... "Sortez les mouchoirs", annonce un peu ironiquement Jean-Luc Chapon. Lors de ce dernier conseil municipal, les élus ont voté la suppression de la foire à l'ail. Organisée le 4e samedi de juin, cette manifestation est tombée en désuétude "par manque de producteurs, indique le conseiller municipal, Gérard Bonneau. Elle a été ouverte à tous les commerçants non sédentaires changeant ainsi sa mission originelle. Elle attire, aujourd’hui, moins de public déjà très sollicité par ailleurs et donc moins de forains."

Marie Meunier

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