UZÈS Grève au Mas Careiron : les syndicats veulent un traitement équitable entre tous les personnels
Les syndicats Sud et CGT ont lancé un appel à la grève au Mas Careiron d'Uzès, le jeudi 15 octobre. Une quarantaine de personnes s'est mobilisée devant l'entrée de l'établissement.
"On se mobilise pour deux axes principaux : le Segur est insuffisant en moyens et en effectifs. Il y a aussi une iniquité entre les services", introduit Edouard Gloanec, secrétaire du syndicat Sud au Mas Careiron. Aux yeux des deux syndicats, la hausse de 183 € nets mensuels des salaires est insuffisante face aux 300 € qui étaient demandés. Une demande a été faite au niveau national pour relever cette augmentation, une pétition est aussi en ligne. D'autant que cette somme n'a pas été attribuée à tous les personnels. "Les personnels médico-sociaux sont exclus de toute augmentation. Aujourd'hui, on fait face à une division sur cette prime covid où on oppose les agents les uns aux autres", affirme-t-il.
"Le Segur prévoit 7 500 recrutements alors qu'il en faudrait 100 000. Ça ne fait que cinq agents par établissement en moyenne", poursuit-il. Il parle des "collègues des urgences" obligés de trier et retarder des opérations pour faire face à la deuxième vague. "Il n'y a pas de respect des droits des agents qui enchaînent des matins-soirs et six jours d'affilés", continue le secrétaire du syndicat Sud.
Stéphane Vervacke, membre du collectif ''Travail social du Gard'', a également pris la parole pour apporter son soutien à cette mobilisation. "Il y aura une grande grève sociale le 3 décembre", précise-t-il.
Edouard Gloanec a bon espoir que "cette mobilisation porte ses fruits", malgré un mouvement "en demi-teinte" au Mas Careiron. Un rassemblement a également eu lieu à Saint-Hippolyte-du-Fort à midi ce jeudi. De quoi signifier que le "monde d'après n'a pas changé".
Marie Meunier