UZÈS La Ville postule pour être centre de préparation aux Jeux Olympiques 2024
Ce mardi, le conseil municipal d'Uzès s'est rassemblé dans le salon Racine. À l'ordre du jour, 13 petits points qui ont été passés en revue en moins d'une heure. Ça sent la trêve des confiseurs.
Si 2022 approche à grands pas, c'est 2024 qui était dans le viseur des élus mardi soir. En effet, Uzès va candidater pour les labels "Terre de Jeux" et "Centre de préparation aux Jeux". Le Comité d'organisation des Jeux olympiques a créé ces deux labels en amont de Paris 2024. Ils permettent aux communes qui en bénéficient d'accueillir des délégations sportives françaises et étrangères en amont des JO, d'intégrer un catalogue de référence pour les comités nationaux olympiques et paralympiques et d'offrir l'opportunité aux habitants de rencontrer de grands athlètes.
Uzès peut candidater grâce à l'implantation de trois beaux équipements sur son territoire : la salle de boxe Marcel-Cerdan, le skatepark et le club de tir (situé à Saint-Siffret mais sur une parcelle communale). Tous les élus ont voté à l'unanimité.
Peut-être une école de trail au stade Rancel ?
On continue sur une note sportive avec le projet de rénovation du plateau sportif et de la piste d'athlétisme du site André-Rancel. Il accueille de nombreux élèves du collège Lou Redounet et du lycée Gide, mais aussi les adhérents du club d'athlétisme UZAC depuis des années et cela se ressent quand on regarde l'état de vieillissement de la piste et du stade. "La rénovation permettra d'améliorer la qualité de cet équipement, de conforter sa dynamique et de développer de nouveaux services, avec peut-être à terme une école de trail", atteste Fabrice Verdier qui porte là sa casquette de premier adjoint délégué au Sport.
Au programme des travaux : l’application d’un sol sportif en résine sur les 4 000 m² du plateau multisport qui permettra de pratiquer basket, handball, volley, saut en hauteur etc., la création d’une piste de course en tartan et d’une piste de saut en longueur. "Une lisse de protection sera mise en place et des cheminements seront créés pour délimiter l’accès au terrain de foot", précise Fabrice Verdier.
Des fonds supplémentaires grâce aux économies d'énergie
Les travaux s'élèveraient à 734 718 € TTC, financés par la Communauté de communes Pays d'Uzès (18%). La commune attend encore le retour pour des subventions du Département (18%), de la Région (18%) et de l'ANS (Agence nationale du sport) (19,4%). Si tout le monde dit oui, il resterait 163 600 € à payer pour la ville d'Uzès. Sur les bancs de l'opposition, Christophe Cavard se demande si tout le monde va bien mettre la main au porte-monnaie. Ce à quoi le maire, Jean-Luc Chapon, rétorque : "Il y a toujours un risque que des subventions ne soient pas accordées mais on prend la décision de construire quoi qu'il arrive."
Au programme aussi : la convention d'habilitation dans le cadre du dispositif des certificats d'économie d'énergie passée entre la commune et le SMEG (syndicat mixte d'électricité du Gard). Alexandre Cordier, directeur général des services (DGS) de la ville d'Uzès, a éclairé cet intitulé un peu obscure : "Cela concerne les grands pollueurs. Ils ont deux solutions pour ne pas payer trop d'amende : soit diminuer leur pollution, soit ils rachètent des droits à polluer, des "certificats d'économie d'énergie". Et donc les économies d'énergie d'autres partenaires sont rachetées par ces gros pollueurs." En clair, ce que la commune d'Uzès économise en rejet pourra lui être restituée en argent. "Par exemple, sur l'éclairage public, la commune peut espérer avoir un retour de 7 à 10% sur ses économies d'énergie, un peu comme des subventions", indique le DGS. Ça vaut le coup de verdir ses équipements...
Marie Meunier
Et aussi... Ça creuse avant le grand plouf. L'INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) va réaliser des fouilles avenue Georges-Pompidou en vue du projet de piscine couverte intercommunale, d'école et de parking. Elles devraient se dérouler au premier trimestre 2022 et seront à la charge de l'État. Les terrains seront ensuite cédés à la communauté de communes Pays d'Uzès.
Vaccination. Dans l'Uzège, deux centres de vaccination de proximité se sont ouverts à Saint-Quentin-la-Poterie et à Arpaillargues, assurés par des médecins et des infirmiers. Un autre devrait s'ouvrir la semaine prochaine à Uzès, toujours au 2, rue Joseph-Lacroix. Les rendez-vous se prendront sur Doctolib. D'un point de vue logistique, il est possible de rouvrir un centre de vaccination, le plus compliqué reste de trouver des médecins, des infirmiers pour le tenir, comme l'a rappelé Jean-Luc Chapon.