Ce centre « sera dédié à l’accélération du développement de sa ligne pilote de fabrication de combustible innovant », précise newcleo, et ce « Dans un environnement non nucléaire. » « Ce site accueillera une centaine de collaborateurs et offrira des infrastructures de pointe dédiées à l’ingénierie, la formation immersive et l’expérimentation de nouvelles technologies », poursuit l’entreprise, avant de préciser que le design de ce centre sera confié à Pininfarina.

« Ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie de newcleo, qui vise à fermer le cycle du combustible nucléaire tout en produisant de manière sûre une énergie plus propre, accessible et pratiquement inépuisable, indispensable aux économies bas-carbone », développe l’entreprise. Le centre accueillera « Des espaces dédiés à l’ingénierie et à la maintenance, avec des bureaux pour les équipes (100 collaborateurs sur site), des infrastructures de formation avancées, incluant des salles équipées pour la réalité virtuelle et augmentée, des simulateurs et un atelier de formation intégrant des maquettes d’équipements, et des ateliers de développement et de qualification, conçus pour tester et optimiser les processus de fabrication en utilisant des technologies de pointe telles que l'impression 3D, au sein d'un environnement high-tech dédié à l'innovation et à l'ingénierie de précision », rajoute newcleo, qui dit mettre en place « un écosystème de formation et d’innovation de premier plan qui anticipe les défis futurs de l’industrie nucléaire. »

Cette arrivée sur le site de Marcoule s’inscrit dans la perspective de voir accueilli dans le Gard le démonstrateur des futurs petits réacteurs modulaires (SMR en anglais). Ainsi, newcleo affirme qu’il « contribue à l’essor d’une filière industrielle nucléaire dédiée aux petits réacteurs modulaires, en Europe et au-delà. »

newcleo, créée en 2021 en Italie, « ambitionne de concevoir, construire et exploiter des réacteurs modulaires avancés de génération IV (AMR) refroidis par du plomb liquide et alimentés par des matières nucléaires valorisables », présente-elle. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2024, et revendique « plus de 537 millions d'euros de financements privés et plus de 100 partenariats et collaborations stratégiques. » Elle compte « plus de 1100 collaborateurs hautement qualifiés répartis en France, au Royaume-Uni, en Italie, en Suisse et en Slovaquie. »