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L'événement du printemps, qui a rencontré un grand succès en 2024, propose une nouvelle programmation riche dans différents établissements du Gard, depuis le 31 mars et jusqu’au 14 avril. Après avoir permis à plus de 3 000 élèves, notamment dans les quartiers politiques de la ville et les zones rurales, d'accéder à des contenus variés de culture scientifique, le festival revient en 2025 avec l'objectif d'inclure davantage d'élèves et d'établissements dans ses animations. En s’appuyant sur le réseau de médiation scientifique du Gard (RSMG) créé par Nîmes en 2021, le FAST contribuera de nouveau à mettre la culture scientifique, technique et industrielle au-devant de la scène afin de contribuer à en faire un enjeu pédagogique majeur.

Découvrir, s'informer, manipuler... De nombreux acteurs du dialogue science-société du Gard seront à l'œuvre directement auprès des collégiens, dans de nombreux établissements du département. Associations, entreprises, organismes de recherche et établissements d'enseignement supérieur s'associent pour proposer des ateliers et des rencontres qui permettront de multiplier les opportunités de développer les connaissances autour de la culture scientifique, technique et industrielle. Sous-préfet, secrétaire général adjoint de la préfecture du Gard, Mathias Nieps apprécie l’idée. « J’aime l’idée d’ambition, j’aime l’idée de persévérance scolaire, nous devons voir grand dès le plus jeune âge, tout le monde a droit au meilleur, comme les élèves de ce collège en REP+. Ces jeunes peuvent envisager de grandes carrières ! »

En 2025, le FAST propose une journée inédite pendant laquelle les collégiens seront accueillis sur le site Vauban de Nîmes Université afin de participer à huit activités menées par l'Unité propre de recherche APSY-v. Ateliers interactifs, visites, conférences... À cette occasion, une dizaine d'enseignants-chercheurs se mobilisera pour aborder des thématiques variées, telles que la santé menstruelle, l'activité physique et même la santé mentale. Mais avant ça…

Ce jeudi 3 avril, le Festival des animations scientifiques et technologiques du Gard proposait des animations, pour la première fois, au sein de la cité éducative de la ville de Nîmes et notamment du quartier prioritaire de la ville Pissevin-Valdegour.

Au sein du collège Jules -Verne, les élèves ont bénéficié d'ateliers proposés par les étudiants de Nîmes Université impliqués dans le dispositif des Cordées de la réussite et de Nîmes Université avec le véhicule de médiation scientifique Discovery machine, développé dans le cadre du projet GARDENER.

« C’est important pour les élèves, pour leurs parents et pour nous que l’université vienne jusqu’à nous, car elle porte tout l’espoir impulsé au quotidien par notre établissement », souligne Éric Pascal, le principal du collège.

Pour Cyrielle Souchon, principale-adjointe, c’est la notion de confiance qui prime. « C’est un mot important pour cette deuxième édition de FAST qui est plus qu’un événement, c’est une célébration du savoir qui permet l’éveil des esprits et la confiance en soi, les meilleurs leviers pour une orientation choisie ! »

Durant les deux semaines d'animations, l'établissement Nîmes Université se mobilise à différentes échelles. Au-delà de la coordination du projet, de la mise en relation avec les établissements scolaires et de la programmation, des animations sont proposées par ses étudiants, ses chercheurs et sa direction de la recherche.

Le directeur adjoint des services départementaux de l'éducation nationale est convaincu par l’utilité de cette animation. « Je suis en fonction ici depuis près de deux ans et je dois rendre hommage à notre partenariat et au dynamisme de Nîmes Université. Merci aussi aux Cordées de la réussite ! Une chose est encore un problème : on voit très peu de filles dans les sciences car, selon les études, c’est la confiance en soi qui manque aux filles, plus raisonnées et raisonnables que les garçons, parce qu'elles ont peur de l’échec. Nous devons leur montrer qu’elles peuvent réussir dans les domaines de la science où elles sont actuellement en grande sous-représentation ! »

Lors de cette belle journée d'animations au collège Jules-Verne de Nîmes, les étudiants et enseignants-chercheurs mobilisés dans le dispositif Cordées de la réussite étaient présents pour mener six ateliers à des classes de 4e et de 5e.

« C’est un plaisir et le choix de ce collège Jules-Verne n’est pas anodin. La Ville est résolument engagée en faveur de l’égalité des chances et de la diffusion de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ouvrons les débats, affûtons les esprits ! », relève Tiphaine Leblond, adjointe déléguée à la Jeunesse, à l'enseignement supérieur, à la vie étudiante, aux sports dans les quartiers, aux sports scolaires universitaires.

Président de Nîmes Université, Benoît Roig est heureux de distiller le savoir à un public plus jeune. Même si avril est un mois d’examens pour la fac et que nombreux de ses étudiants participent au FAST.

« Je remercie mes étudiants qui accompagnent cet événement et les jeunes qui sont au collège Jules-Verne. L’université a pour vocation l’accompagnement et la diffusion auprès des plus jeunes, dès le primaire. Je ne cesse de le répéter, mais tout le monde peut réussir ses études supérieures, il nous faut aller vers ces élèves qui s’autocensurent. Je suis fier de cela et fier de mes équipes ! »

Ces ateliers étaient supervisés par Zohra Benfodda, maître de conférences en chimie et vice-présidente déléguée partenariats académiques, Christian Siatka, co-directeur de la faculté de sciences, Patrizia Giannoni, co-directrice de l'unité de recherche CHROME et Anne-Cécile Duc, maître de conférences en biologie.

Cette même journée, le projet GARDENER s'associait donc aux actions en proposant le bar à eau de sa Discovery machine, mais également tout au long du festival dans plusieurs établissements scolaires où seront proposés des ateliers sur l'eau, l'effet Matilda et la laïcité.

Pour Yannick Martiquet, directeur de la recherche, de l'innovation et des études doctorales chez Nîmes Université, « C’est une chance de travailler dans cette université, car le président Roig place ces enjeux très haut. Nous avons beaucoup de partenaires, un vrai réseau de médiation scientifique avec un objectif commun. Le plus simple et le plus malléable à mettre en place sur le territoire, c’était d’organiser ce festival en allant dans de nombreux collèges du département, notamment dans les établissements comme Jules-Verne en QAPV pour y apporter la culture scientifique. »

Le programme nîmois, le programme gardois.