"Destruction en réunion", "port d'arme" et des "violences" aussi pour l'homme qui semble le plus impliqué dans les faits survenus à Alès. Il est près de 20h30 dimanche dernier, les résultats des élections législatives commencent à tomber lorsque quatre hommes sont aperçus en train de rouler à vive allure et klaxonner dans les rues d'Alès. Les complices, tous de la mouvence ultra-gauche, connaissent l'adresse d'un bar près du quartier de la Prairie, un établissement réputé pour accueillir des militants d'extrême-droite. Le quatuor - plusieurs avaient des couteaux qui n'ont pas été exhibés - se lance dans un affrontement verbal, puis saccage le bar. Un blessé léger est pris en charge, tandis que les quatre suspects ont été rapidement appréhendés. 

Tous ont été placés en garde à vue au commissariat d'Alès. Deux sont libres et convoqués jeudi en audience de comparution immédiate. Un troisième est sous contrôle judiciaire toujours pour ces destructions en réunion et port d'arme, alors que le parquet avait demandé son incarcération en attendant le jugement pénal. Le quatrième est lui en détention provisoire, il sera prévenu de violences survenues dans le bar.