Un jeune alésien de 23 ans ne supporte pas la séparation d'avec sa compagne. Il l'a frappée, menacée avant de s'en prendre aux policiers. Absent à l'audience, il a été condamné à un an de prison ferme. Un mandat d'arrêt a été décerné contre lui.

"Les absents ont toujours tort", rappelle le procureur François Schneider. Si le cas de ce jeune homme était déjà mal engagé, son absence n'a effectivement rien arrangé. C'est donc devant une barre vide que la présidente du tribunal correctionnel d'Alès a évoqué, ce vendredi matin, les faits reprochés au jeune homme.

Le 24 octobre dernier, vivant mal la séparation d'avec sa compagne dont il est pourtant séparé depuis huit mois, il se présente à son domicile. La situation dégénère rapidement : il la pousse, l'insulte, lui donne des coups de pied, lui mord la main, lui lance une pierre qui rase son visage avant de quitter les lieux en lui crachant dessus. Un peu plus tard, il croise la mère de son ex et pointe en sa direction une arme qui s'avérera être factice, avant de la menacer elle aussi des pires représailles.

Deux jours plus tard, les policiers décident de l'interpeller à son domicile, mais l'alésien ne se laisse pas faire. Au moment de son arrestation, il tente de sauter par sa fenêtre pour fuir les policiers avant de se raviser. Le même jour, après un examen médical, il simule un malaise, donne un coup d'épaule à un policier et tente de prendre la fuite. Il est aussitôt rattrapé, ce qui ne l'empêche pas de vociférer et de promettre de "brûler le commissariat".

Pour l'ensemble de son oeuvre, le tribunal le condamne à un an et deux mois de prison. Un mandat d'arrêt a été décerné contre lui. Il ne pourra pas non plus détenir d'arme pendant cinq ans.

Tony Duret