AVIGNON Soumission chimique et viols de Mazan : l’expertise médicale est sans appel
Le principal accusé, absent lors des dernières audiences, peut suivre les débats devant la cour criminelle du Vaucluse. C'est la conclusion des médecins experts...
Depuis plusieurs jours, le procès de "la soumission chimique" qui se déroule à Avignon était retardé à cause du principal accusé, Dominique Pelicot, qui prétend être souffrant. Toute la semaine dernière, le procès s’est déroulé au bon vouloir de cet accusé qui prétendait être malade.
Une expertise judicaire a été demandée, lundi 16 septembre au matin, à l’ouverture des débats judicaires car Dominique Pelicot n’a pas voulu comparaître en expliquant être encore malade.
Devant cette impasse qui pouvait mettre à mal le procès prévu pour durer quatre mois, le président de la cour départementale du Vaucluse, Roger Arata, a mandaté deux experts reconnus, les docteurs Serge Giorgi et Mounir Benslima (voir photo ci-dessous) pour trancher cette question médicale.
Les deux légistes ont vu le principal accusé du procès, lundi dans la journée à la prison, et la conclusion du rapport est sans équivoque : Dominique Pelicot peut être présent dès ce mardi 17 septembre devant la cour criminelle.
Quelques aménagements sont évoqués notamment qu’il puisse se reposer plusieurs fois dans la journée. Sa problématique médicale, une infection urinaire ne peut pas l’empêcher de poursuivre les débats estiment les experts.
Pour rappel dans les faits, plus de cinquante accusés comparaissent depuis début septembre pour des viols sur une femme, Gisèle Pelicot, qui était droguée par son mari puis abusée par des inconnus. Dominique Pelicot est aujourd'hui le principal accusé de ce procès hors norme qui se déroule à Avignon.