Justice. Il tenait un établissement de nuit à Bagnols, mais son commerce a été placé en liquidation judiciaire "après les problèmes liés au Covid", affirme cet homme d'une cinquantaine d'années qui demandait ce mercredi matin sa libération conditionnelle à la cour d'appel de Nîmes. Depuis le 1 juillet dernier, il a mis un autre de ses établissements en gérance. Depuis, il cherchait du travail et voyageait en Martinique pour ouvrir "une pizzeria à Fort de France". C'est de cette façon qu'il explique ses voyages réguliers et courts vers les Antilles devant la chambre de l'instruction de Nîmes.

Avant son retour en Métropole, il n'hésitait pas à mettre de la cocaïne dans des bouteilles de shampoing. Les gendarmes de la Section de Recherches de Nîmes attendaient de le prendre en flagrant délit, comme ce 29 février dernier où il était attendu à l'aéroport à sa descente d'avion. Dans ses bagages deux bouteilles de shampoing avec de la cocaïne, au total 350 grammes.

Un homme qui souhaite sortir de prison pour s'occuper de sa fille et de sa maman malade du coeur selon ses explications. "J'ai toujours travaillé", affirme-t-il. Un homme qui reconnaît avoir "partagé la cocaïne", "avec 5 personnes". Les enquêteurs eux ont retrouvé des achats de produits stupéfiants sur un site de jeux. Des clients qui auraient payé par le biais du site en créditant le compte du joueur "trafiquant'" de cocaïne. 

La cour d'appel doit rendre son délibéré dans les prochaines heures....