Un adolescent* est en garde à vue depuis hier après midi pour le viol de la joggeuse de Vergèze. Ce mineur, qui vit avec ses parents dans le secteur de Vergèze, a été arrêté par les gendarmes de la Section de Recherches de Nîmes en charge de l’enquête.

Le mardi 1ier mars, cette mère de famille de 33 ans faisait son footing sur le parcours de santé et sportif situé à proximité de la nouvelle maison de retraite de la commune. Elle courait sur son périmètre habituel vers 17h30, appareil à musique dans les oreilles, lorsqu’ un individu qu’elle n’a pas vu arriver l’a projetée à terre, puis frappée à plusieurs reprises. « L’agression a été très violente », selon la Procureure de la République de Nîmes Laure Beccuau qui s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée quelques jours après l’agression à caractère sexuel. La jeune femme a été frappée sur le crâne avec une bouteille, menacée avec un couteau, puis violée.

Depuis quatre semaines, de nombreux recoupements avec des personnes fichées au Fnaeg, le fichier national automatisé des empreintes génétiques ont été réalisés en vain. Quelques jours après l’agression, des liens avaient été faits avec d’autres tentatives de viol survenues à Nîmes... Une piste qui s’est rapidement refermée. Depuis 48H, les investigations auraient pris un nouveau tournant, « puisque plusieurs jeunes de notre commune ont été entendus », explique un habitant de Vergèze dont un proche a été contacté par les gendarmes. C’est semble-t-il finalement le minutieux travail de terrain des gendarmes de la Section de Recherches de Nîmes qui aurait permis l’arrestation hier dans la journée de cet adolescent.

Boris De La Cruz

*Toute personne est présumée innocente tant qu’elle n’a pas été définitivement condamnée par la justice.