GARD Appelés pour des violences conjugales, les gendarmes tombent sur un trafic de drogue
Justice. Un homme réclamait mercredi devant la cour d'appel de Nîmes son contrôle judiciaire. Il a été interpellé, puis placé en détention provisoire en octobre 2021 avec les gendarmes appelés par sa compagne suite à une scène de violences conjugales. Mais en effectuant une perquisition sur la commune de Vergèze, lieu d'habitation du couple, les militaires ont découvert 224 grammes d'héroïne, des feuilles de comptabilité prouvant un trafic, et plusieurs milliers d'euros. Le mis en cause explique qu'il n'était qu'une récente nourrice et qu'il entreposait chez lui des produits illicites fournis par un dealer dont il refuse de donner le nom. Problème : sa compagne a livré une autre version aux enquêteurs en indiquant : qu'il "revendait depuis 2017 du cannabis et de l'héroïne", selon les éléments fournis à la chambre de l'instruction de Nîmes. Les magistrats ont écouté les réquisitions de l'avocat général Hervé Poinot et ont refusé de libérer le mis en examen.
B.DLC