Publié il y a 1 an - Mise à jour le 02.11.2023 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 4226 fois

GARD Deux morts et deux blessés à Pont Saint Esprit : une victime déjà la cible de menaces... et de tirs

L'enquête se poursuit après le double assassinat de Pont-Saint-Esprit survenu le week-end dernier. Deux hommes ont également été blessés lors de cette fusillade.

L'une des victimes avait fait l’objet de menaces il y a quelques semaines. Cet homme, blessé par les tirs d’une Kalachnikov alors qu’il sortait d’une salle associative dimanche dernier à 2h, avait dénoncé dans un passé récent des tirs qui avaient criblé la façade de sa maison dans le secteur d’Orange, dans le Vaucluse. Selon nos renseignements, il n'y avait pas eu de blessé . On ne sait pas, à ce stade des investigations confiées aux gendarmes du Gard, si le dossier "d'assassinats" du week-end est en lien avec ces menaces, bien que l'enquête s'intéresse de très près aux deux évènements. Cette personne blessée dimanche est le cousin d'un homme qui a été tué lors de cette même scène de violence.  

Les victimes sont toutes du département du Vaucluse et venaient de temps en temps dans ce local servant notamment de bar à chicha. C’est en sortant de l’établissement qu’ils étaient attendus par trois individus qui n’ont pas hésité à vider leurs chargeurs avant de s’enfuir en véhicule. Les quatre personnes ciblées étaient sur une place près du PMU de Pont-Saint-Esprit lorsque les détonations ont été entendues. La voiture des malfaiteurs a été retrouvée dans une commune du haut Vaucluse, près de Pont-Saint-Esprit. Elle était incendiée avec des armes à l'intérieur. Un gros travail de police scientifique a été effectué sur les lieux du drame, mais aussi lors de la découverte de l'automobile calcinée.

L’enquête a été confiée à la Section de recherches de Nîmes et à la brigade de recherches de Bagnols-sur-Cèze qui emploient de gros moyens dans ce dossier criminel surpervisé pour l'instant par le parquet de Nîmes. À ce stade, aucune thèse n'est privilégiée, bien que le mode opératoire laisse penser à un conflit lié aux stupéfiants.  

Boris De la Cruz

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