Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 17.03.2017 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 150 fois

GARD Il insulte les gendarmes en pensant s'adresser aux pompiers!

Palais de justice de Nîmes. DR

Il est des affaires parfois difficiles à comprendre même lorsqu'elles sont instruites à la barre d'un tribunal…

Vendredi, la Cour d'Appel de Nîmes a condamné un homme, pour des "appels malveillants, des outrages et des insultes à un agent de la force publique". L'histoire se déroule au centre opérationnel de la gendarmerie du Vaucluse. Un Gardois est hébergé près d'Avignon, il s'adresse par téléphone aux forces de l'ordre d'un ton menaçant. Une volée d'insultes alors que les opérateurs de la gendarmerie essaient de calmer les ardeurs verbales de leur interlocuteur. Ce dernier appelle à l'aide et il exige que les pompiers viennent l'aider à ouvrir son rideau coincé. Il est handicapé physique et ne parvient pas à se débrouiller seul. Les gendarmes tentent de lui expliquer qu'il s'agit du centre opérationnel des militaires et non pas de la caserne des pompiers, mais l'homme s'énerve de plus en plus.

Là où l'histoire dérape c'est que l'homme décide une fois les injures prononcées, de porter plainte dans la journée contre la gendarmerie pour "non-assistance à personne en danger". Il sollicite même les services du Ministère de l'Intérieur pour l'incompétence des militaires. Une enquête est ordonnée, les gendarmes interrogés sur-le-champ et les propos enregistrés au centre opérationnel écoutés. Lors de l'audience de vendredi, le gendarme insulté, qui a été l'objet d'une enquête se montre conciliant: " Cette personne se serait excusée, l'affaire ne serait pas évoquée aujourd'hui", affirme le militaire.

Le prévenu lui, ne s'est pas déplacé et " ne regrette pas ce qu'il a fait", déclare la présidente de l'audience. "Il a reconnu les faits, puis maintenant il laisse entendre que les faits ne sont pas constitués, dénonce le Procureur Général. "Le fait d'être handicapé ne justifie pas que l'on puisse insulter ou injurier", poursuit le magistrat. Les propos outranciers ont été condamnés par  3 000 euros d'amende et une privation des droits civiques et de la famille pendant 5 ans.

Boris De la Cruz

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