GARD Lutte contre les stupéfiants : la procureure détaille les opérations de la semaine
Une vingtaine de personnes ont été interpellées cette semaine, à Sommières comme à Nîmes.
Après le déploiement de nombreuses forces de l’ordre dans le quartier du Mas de Mingue à Nîmes lundi dernier (le 22 avril, NDLR), la procureure de la République confirme, dans un communiqué, qu’il s’agissait de "procéder à des interpellations dans le cadre d’une commission rogatoire menée par les services des directions interdépartementales du Gard et de l’Hérault sous le contrôle d’un magistrat instructeur du tribunal judiciaire de Nîmes dans un dossier de trafic de stupéfiants, violences et détention d’arme de guerre."
Cécile Gensac détaille : "Une personne était déjà en détention provisoire depuis le 23 octobre 2023 dans le cadre de l’ouverture de l’information judiciaire initiale. Divers objets et sommes d’argent en lien avec le trafic étaient saisis, ainsi que des drogues douces et dures (cocaïne). La suite des investigations sur plusieurs mois conduisait alors à une deuxième série de 15 interpellations le 23 avril 2024. Au terme de quatre jours de gardes à vue, quatre majeurs étaient mis en examen et placés en détention provisoire, trois autres majeurs étaient également mis en examen et placés sous contrôle judiciaire avec des interdictions et obligations, l’un d’eux étant un mineur".
Elle précise également qu'une autre opération de gendarmerie a été menée, dans le même temps à Sommières, suite à un trafic de stupéfiants. "Les gendarmes du groupement de gendarmerie du Gard, sous la direction d’enquête de la brigade des recherches de la compagnie de Vauvert, procédaient à l’interpellation et au placement en garde à vue de six individus de Sommières, dont deux femmes. Déférés devant le procureur de la République jeudi 25 avril, quatre d’entre eux étaient placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire par un juge des libertés et de la détention, dans l’attente de leur passage devant le tribunal correctionnel mardi 30 avril 2024 pour être jugé en comparution immédiate".