Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 20.05.2020 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 3144 fois

GARD Renvoyée aux assises après la mort de son bébé, la maman veut sortir de prison

(Photo d'illustration)

Une mère de famille doit comparaître dans trois semaines devant la cour d'assises du Gard pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Cette femme est accusée d'avoir porté des coups qui ont entraîné le décès de sa fillette âgée de 11 mois.

La maman a demandé ce mardi 19 mai de sortir de détention alors que son procès aux assises du Gard est fixé dans trois semaines. Elle est incarcérée depuis janvier 2018. Interrogée en visioconférence, elle a souligné qu'elle souhaitait reprendre une activité professionnelle et voir ses autres enfants "qui se demandent si je ne suis pas morte", a-t-elle indiqué en répondant aux questions des magistrats de la cour d'appel qui lui demandait quel était son projet si elle sortait de détention provisoire.

Sa fillette, âgée de 11 mois, est décédée après avoir reçu des coups dans la maison familiale située dans une commune près de Nîmes. Un bébé qui pleurait beaucoup selon la version de la maman durant l'enquête. Les parents étaient en instance de séparation et ne s'entendaient sur rien. D'ailleurs la mère de famille a rejeté "la responsabilité morale de la mort de sa fillette sur son compagnon, et a également accusé ses autres enfants d'être à l'origine des coups", résume le président de la chambre de l'instruction de Nîmes, Christophe Teissier, en indiquant que cette ancienne caissière dans une grande surface de Nîmes avait souvent changé de version.

Lorsque cette malheureuse petite fille est arrivée au service pédiatrique de Nîmes le 12 décembre 2017, son état était désespéré. La fillette sera évacuée en urgence absolue vers un hôpital de Marseille où elle décédera deux jours plus tard. Dès qu'un pédiatre a regardé et palpé le corps du bébé il s'est rendu compte des mauvais traitements. Le procureur de Nîmes avait été immédiatement alerté et avait initié une enquête.
Finalement, le cour d'appel a décidé de ne pas faire droit à la requête de cette femme qui restera donc en détention provisoire jusqu'à son procès.
Boris De la Cruz

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