Publié il y a 6 h - Mise à jour le 10.10.2024 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 962 fois

GARD Tentative d'incendie de la gendarmerie : 6 arrestations à l'audience et mandat d'arrêt pour un homme en fuite

Ce jeudi matin, la cour d'appel de Nîmes a rendu un délibéré concernant l'affaire de tentative d'incendie de la caserne de gendarmerie de Quissac. 

C'était dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023, la France s'embrasait autour de la mort en région parisienne de Nahel, 17 ans. Des émeutes éclataient immédiatement partout dans l'hexagone, dans les grandes villes mais aussi dans les petites communes habituées au calme.

Alors que cette nuit-là des jeunes attaquaient le commissariat d'Alès, au même moment la caserne de gendarmerie de Quissac était la cible de tirs de mortiers et d'engins incendiaires. Des faits graves "alors que les militaires et leurs familles se trouvaient dans les logements de l'unité", avait précisé à l'époque le procureur de la République d'Alès. L'attaque organisée a duré moins de deux minutes, un temps qui a été vécu comme une éternité pour les gendarmes et leurs familles présentes à la caserne et dans les logements de fonction. 

Il y a trois semaines, le procès en appel s'est déroulé devant la cour d'appel de Nîmes présidée par Nadine Mouttet. Sept jeunes hommes soupçonnés d'avoir participé aux faits délicteux étaient prévenus. La décision est tombée ce jeudi 10 octobre et prévoit sept incarcérations immédiates.

Un jeune, considéré comme le meneur, a écopé de 4 ans de prison avec un mandat d'arrêt car il était absent ce matin. Ses six complices présents sont arrivés libres à l'audience et sont tous repartis avec les forces de l'ordre en direction de la prison. Cinq écopent de 2 ans dont 6 mois avec sursis, une peine assortie d'une incarcération immédiate. Le sixième prévenu a écopé de 3 ans dont un avec sursis, mais également avec un mandat de dépôt. 

Pour rappel, lors du procès devant le tribunal correctionnel d'Alès il y a quelques mois, ils avaient tous échappé à la détention. iIs avaient écopé de 70 heures de TIG pour l'un et jusqu'à trois ans de prison, dont deux avec un sursis probatoire pour le plus condamné. Les autres prévenus avaient été sanctionnés dans la capitale des Cévennes à des peines qui allaient de 6 mois avec sursis à deux ans dont une année ferme... mais aménageable. 

Boris De la Cruz

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