GARD Un chiot malade au centre d'un conflit à 40 000 euros !

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Trois mois après avoir acheté un chiot, le nouveau propriétaire s'aperçoit que l'animal est atteint d'une "dysplasie sévère". Le maître attaque l'éleveur-vendeur en Justice.
Plus de 40 000 euros, c'est le montant chiffré par le propriétaire d'un Labrador, une somme qu'il réclame à celui qui lui a vendu son chiot. La cour d'appel de Nîmes est saisie d'un contentieux civil qui oppose la nouvelle propriétaire du chien à son vendeur initial.
Pour comprendre ce dossier judiciaire, il faut remonter le temps et revenir en mars 2021 date de la vente par contrat d'un Labrador appelé "Spirit" et acheté 1 300 euros à un vendeur du Vaucluse. Un certificat de bonne santé est fourni par l'éleveur au nouveau propriétaire... Trois mois plus tard ce dernier constate des difficultés à marcher pour ce chien de 6 mois et un vétérinaire diagnostique par radiograpie : "une dysplasie coxo-fémorale sévère" et "une dysplasie du coude droit". Un chien qui va être soigné pour près de 6 000 euros dans un premier temps.
À ce moment-là la propriétaire alerte le vendeur et une conciliation est sur la table. Des tractations qui vont échouer car la propriétaire chiffre à 40 000 euros son préjudice avec les soins passés, mais aussi ceux à venir sur 10 ans en estimant que cette race vit en moyenne une décennie.
Côté éleveur, qui a gagné en première instance son duel en Justice puisque le tribunal a débouté le plaignant, la version est totalement différente. Il s'appuie même sur un contrat de vente du chiot passé entre les parties, un document qui souligne noir sur blanc :" les frais vétérinaires engagés par l'acheteur resteront à la charge de l'acquéreur qui pour les limiter, retournera au plus tôt le chiot malade au vendeur". "L'animal ne sera pas laissé sans soin, et sera pris en charge par l'un de nos vétérinaires".
De plus dans ce dossier, un vétérinaire expert a été mandaté et il indique "qu'au moment de l'achat du chiot personne ne pouvait savoir qu'il était malade", plaide l'avocat de l'éleveur à l'audience. L'expert souligne même que la dysplasie de la hanche ne se diagnostique pas avant 6 mois, et que les soins choisis par le maître du chiot sont très "couteux". " Il existe des alternatives moins onéreuses et qui donnent de bons résultats".
Le conflit entre l'éleveur et le nouveau propriétaire est donc jugé en appel et la décision interviendra dans quelques semaines. Le maître de Spirit sera-t-il encore débouté, ou bien l'éleveur devra-t-il débourser pour les soins passés et à venir de l'animal ?
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