Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 27.05.2018 - thierry-allard - 2 min  - vu 905 fois

GARD Un second tableau d’Albert André volé en 2006 retrouvé et restitué

Une vingtaine d’oeuvres du peintre avaient été volées le 1er mars 2006 à Laudun-l’Ardoise, le jour même des funérailles de l’héritière de l'artiste.
Il s'agit bien de "La place de Laudun le dimanche", et non pas des "Joueurs de pétanque" (DR)

L’enquête ouverte à l’époque n’avait pas permis de retrouver les tableaux. Jusqu’à 2016, lorsque « Le bouquet de cannas et dahlias » était repéré dans une salle des ventes de Jérusalem, avant d’être restitué début 2018 à la Conservation départementale du Gard, à Pont-Saint-Esprit. Voilà qu’un deuxième tableau d’Albert André volé en 2006 vient d’être retrouvé et restitué.

Nous sommes le 2 décembre dernier à l’hôtel des ventes de Nîmes. Une vente aux enchères se tient, et le lot 442 est une peinture d’Albert André, datée de 1943 et présentée sous le nom des « Joueurs de pétanque », figure au catalogue. Des membres de l’Association des amis d’Albert André sont présents sur place et assistent à la vente du tableau pour 4 600 euros. Ce n’est que le mois suivant que les membres de l’association font le rapprochement : et si ces « Joueurs de pétanque » étaient en fait « La place de Laudun le dimanche », un des tableaux volés en 2006 ?

Ils effectuent un signalement à la directrice de la Conservation départementale du Gard, Béatrice Roche, et lui transmettent des photos prises lors de la vente aux enchères de Nîmes. La conservatrice leur confirmera qu’il s’agissait bien de « La place de Laudun le dimanche ».

Rapidement, une plainte est déposée et une enquête de police permet d’identifier l’acquéreur et de restituer le tableau, qui a depuis rejoint les réserves du Musée d’art sacré du Gard, à Pont-Saint-Esprit, dans un excellent état de conservation. Seul le cadre d’origine manque à l’appel, l’acquéreur s’en étant séparé.

Malheureusement, les deux affaires de tableaux retrouvés n’ont pas permis aux enquêteurs de remonter la filière et de retrouver l’intégralité des tableaux. Reste que dans les deux cas, les tableaux ont d’abord été cédés comme reconnaissance de dettes, puis mis en vente par les bénéficiaires aux enchères avant d’être repérés.

Th.A

Thierry Allard

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