Dans un centre d’hébergement à Nîmes, le 24 septembre dernier aux alentours de 20h30, une jeune femme se trouve dans sa chambre. Soudain, un homme ivre entre dans la pièce sans refermer la porte. Le quadragénaire se précipite sur elle et rentre ses mains sous son tee-shirt pour lui palper la poitrine avant de faire des gestes à caractères sexuelles.

La jeune fille de 23 ans se met à hurler. Deux témoins voient la scène, dont une femme qui s’interpose. Les cris interpellent le veilleur de nuit qui se rend sur les lieux, puis contacte la police. L’homme de 42 ans est amené au poste où il nie les faits. Lors de son jugement, ce mardi 1ᵉʳ octobre, le prévenu campe sur ses positions. “Je n’ai rien fait”, affirme-t-il depuis le box du tribunal correctionnel de Nîmes. Ce dernier a 12 mentions à son casier judiciaire liées à l’alcool.

Jean-Luc Vasserot, le procureur de la République, donne ces réquisitions : “Pour ce monsieur qui nie les faits, je vais vous demander cinq ans de prison avec une interdiction définitive du territoire national afin de préserver nos citoyens français.” Le prévenu écope de trois ans de prison, un maintien en détention, une inscription au fichier des délinquants sexuels et une interdiction définitive du territoire français.