Une femme, âgée d'une cinquantaine d'années, comparaissait ce mercredi 10 juillet devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour des violences sur ascendant et sur une personne vulnérable. La victime est sa maman, âgée de 79 ans. 

La prévenue, spécialiste de la biologie moléculaire, était en vacances chez sa mère dans la nuit du 8 au 9 juillet, lorsque les faits se sont déroulés. C'est un homme qui a appelé les forces de l'ordre car sa grand-mère auvait été blessée par sa tante... Cette dernière est connue dans la famille pour avoir des problèmes d'alcool. 

Lorsque les secours arrivent sur place, dans la région de Bagnols-sur-Cèze, ils découvrent la septuagénaire blessée et mordue notamment au niveau d'un bras. Elle a des traces de morsures et il manque même un bout de chair ! Si la victime n'a pas porté plainte contre sa fille, la justice a poursuivi la prévenue qui avait rendez-vous en audience de comparution immédiate ce mercredi 10 juillet. L'accusée est en pleurs : "Je suis un monstre, jamais je ne pourrai me le pardonner (...) J'ai énormément consommé, mais l'alcool n'est pas une excuse", affirme-t-elle. 

Devant la gravité des faits, le parquet de Nîmes a réclamé un mandat de dépôt à l'audience. La prévenue y échappe : "Le travail est sa bouée de sauvetage, ça lui permet d'avoir la tête hors de l'eau (...) Si elle est placée en détention, elle perd son travail", plaide avec succès maître Camille Alliez qui parvient à convaincre le tribunal correctionnel. 

La mise en cause, divorcée et mère de deux enfants majeurs, est sortie libre du tribunal ce mercredi. Elle écope de de 18 mois dont 10 mois avec un sursis probatoire. Sa peine ferme de 8 mois a été immédiatement aménagée.