En voilà un qui était bien équipé par son "patron" pour effectuer des livraisons rapide et discrète dans le centre-ville de Nîmes. En mode écologique et économique, il arpentait les rues calmement et en respectant bien le code de la route. Irréprochable sur sa trottinette, il avait par contre une sacoche qui contenait de la cocaïne pour livrer de 14h à 6h du matin aux domiciles des particuliers qui passaient des commandes sur un numéro dédié. Lui dans le dispositif mis à jour par une enquête de la Police n'était que le livreur. C'est une enquête qui porte sur des faits distincts qui ont permis de découvrir cette organisation de livraisons de stupéfiants aux domiciles.

Les investigations ont démontré que les clients appelaient d'abord un numéro appelé "coca nîmes" sur les réseaux sociaux. Le "patron" qui a également été interpellé, organisait ensuite le travail sur le terrain. Il contactait son livreur qui réalisait une moyenne de 40 livraisons jours, en prenant quelques capsules de drogue pour lui en guise de mode de paiement. 

Un livreur qui a confirmé sa participation au trafic. Un suspect, âgé de 32 ans, déjà connu des autorités et qui demandait mercredi son élargissement après une année de détention provisoire dans ce dossier. Durant cette année de détention provisoire, il n'a pas perdu de temps et a décroché un CAP vente qu'il veut mettre à profit pour travailler dans un commerce. 

"Un homme qui est bien ancré dans la délinquance avec plusieurs condamnations et dans un trafic bien structuré", dénonce l'avocat général Aurélie Reymond qui s'oppose à cette demande de remise en liberté. 

La cour d'Appel de Nîmes doit décider dans les prochaines heures si elle fait droit à la demande du mis en cause ou si sa détention provisoire se poursuit...