JUSTICE Il casse la porte, puis frappe et mord ses voisins
Un homme a été condamné ce jeudi matin à quatre ans de prison, dont une année avec un sursis probatoire.
On se demande encore les raisons d'un tel passage à l'acte. Cette nuit du 2 au 3 avril dernier, un couple est à son domicile avec une petite fille de trois ans qui dort tranquillement. Lorsque un vacarme retentit dans le logement et pour cause, un individu est en train de casser la porte. Un homme, âgé de 25 ans, est reconnu par les victimes car il s'agit du voisin. Ce dernier pénètre dans l'appartement avec de frapper sans aucune raison la locataire, puis de mordre le compagnon de cette dernière qui essaie d'intervenir. Une explosion de violence qui s'inscrit dans un état d'alcoolémie avancée.
Rien ne permet de dire à cette audience du 16 mai les véritables raisons qui ont poussé cet individu à un tel passage à l'acte. Au total, les victimes auront six semaines d'ITT notamment pour un machoire fracturée ! "C'est un homme qui mérité des soins permanents, il est diagnostiqué bipolaire", indique son conseil maître Stéphane Aubert.
Le mis en cause sera interpellé par les gendarmes le soir des faits et placé en détention provisoire en attendant son jugement d'aujourd'hui. "Il y a un impact traumatique énorme pour ce couple car ils ont vu arriver un homme très violent chez eux, un homme qui venait de casser la porte alors qu'ils étaient tranquilles dans unn espace sécurisé. Sans oublier qu'il y avait une enfant de 3 ans dans le logement", affirme l'avocate des parties civiles, alors que la femme victime pleure en revivant cette agression.
"Il y a une montée en puissance des actes violents de la part de cet homme depuis 2021 et il est en état de récidive", estime le procureur qui réclame 3 ans de prison dont une année avec un sursis probatoire. "En décembre déjà, il a été condamné pour des menaces de mort et des violences et il avait un aménagement de peine", complète le réprésentant du parquet.
Le tribunal correctionnel de Nîmes est allé au-délà des réquisitions en infligeant quatre ans dont une année avec un sursis probatoire avec comme obligation de soigner son addiction et de travailler. En plus, il devra indemniser les victimes, et il a l'interdiction de les approcher ou de se trouver près de leur domicile. Un prévenu qui reste en détention pour purger cette sanction pénale.