Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 10.07.2024 - B.DLC - 2 min  - vu 1201 fois

JUSTICE Pour sortir de prison, il présente une promesse d'embauche... du 2 août 1954 !

Un homme incarcéré depuis mars dernier demandait, ce mercredi 10 juillet, son contrôle judiciaire devant la cour d'appel de Nîmes...

Il a été arrêté à l'aéroport de Marignane à sa descente d'avion début mars 2024. Cet homme, originaire de Bagnols-sur-Cèze, revenait avec une amie de Martinique. Dans ses valises, les enquêteurs de la section de recherches de Nîmes étaient persuadés de retrouver de la cocaïne. Et effectivement, les gendarmes n'ont pas eu de mal à retrouver des stupéfiants. La cocaïne était dissimulée à l'intérieur de bouteilles de shampoing, au total 350 grammes pour une valeur marchande estimée à 17 500 euros. Il est mis en examen et écroué depuis pour "trafic de drogue", "association de malfaiteurs" et "blanchiment d'argent".

Le suspect, une cinquantaine d'années, déjà condamné pour des escroqueries, travaillait dans le monde de la nuit et de la restauration. Il affirme qu'il a une promesse d'embauche pour devenir chef de rang dans un restaurant du Vaucluse. Mais plusieurs difficultés surgissent selon l'avocat général Dominique Sié qui s'oppose ce mercredi 10 juillet en audience publique de la cour d'appel à cette demande de remise en liberté. La première est strictement procédurale puisque le mémoire que doit envoyer la défense est parvenu en dehors du délai légal. "Et puis parlons-en de cette promesse d'embauche", s'insurge le réprésentant du parquet général "elle est datée du 2 août 1954 !". L'avocat général pensait dans un premier temps qu'il s'agissait d'une simple erreur d'année de 2024 à 1954, mais le mois ne correspondait pas non plus puisqu'il s'agit sur le document du mois d'août et non pas de ce mois de juillet !

"J'ai tout reconnu, j'ai donné des éléments essentiels à l'enquête", estime pour sa part le mis en cause qui s'exprime sur le fond du dossier et qui a avoué quatre voyages similaires vers la Martinique. Il veut retrouver sa famille, sa fille adolescente et sa mère. La cour d'appel a rendu très rapidement sa décision, le mis en examen poursuit sa détention provisoire, son contrôle judiciaire a été rejeté.  

B.DLC

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