JUSTICE Une adolescente séquestrée fait tomber un réseau de proxénétisme en écrivant SOS sur un carton
Quatre jeunes hommes ont été lourdement condamnés par la cour d'assises...
"Ma cliente par son SOS a pu se libérer et faire tomber des proxénètes qui exploitaient des mineures", estime maître Marc Roux, avocat d'une adolescente gardoise qui a mis hors d'état de nuire un réseau de proxénétisme qui sévissait dans de grandes villes françaises. Une jeune gardoise Mélina, 16 ans au moment des faits, a été piégée par les réseaux sociaux et sa volonté de gagner de l'argent rapidement.
"Par son courage, alors qu'elle était séquestrée dans un logement, elle a permis d'éviter à d'autres victimes de tomber dans les mains de ce groupe criminel", poursuit le pénaliste nîmois qui est le conseil de cette jeune victime gardoise depuis le début de l'affaire.
En réalité, elle se trouvait séquestrée par un gang dans un logement de Nice, et elle a écrit sur un bout de carton et avec son rouge à lèvres : "SOS il faut appeler la police".
Cette adolescente est rapidement tombée dans les griffes de ce réseau qui n'a pas hésité à vendre les charmes des mineures. Du proxénétisme qui était réalisé dans des appartements loués sur Airbnb dans de grandes villes comme Marseille, en Alsace, mais aussi à Nice. C'est d'aileurs dans cette ville que la cour d'assises d'appel s'est réunie très récemment.
Les jurés populaires sont allés au-délà du verdit de la cour d'assises d'Aix-en-Provence il y a plus d'un an. À Nice, les quatre Marseillais ont écopé la semaine dernière de peines allant de 23 ans à 25 ans de réclusion criminelle avec les 2/3 de sûreté pour ce dossier criminel de proxénétisme aggravé sur des mineures.
*Le prénom a été modifié