JUSTICE Vergani à tout prix !
Drôle de situation ce vendredi matin au tribunal d’Alès. Une femme de 45 ans tenait absolument à être défendue par l’avocat Aurélien Vergani. Et elle ne voulait que lui !
Que s’est-il passé entre maître Aurélien Vergani et sa cliente ? On ne le saura jamais, secret professionnel. Ce qui est certain, c’est que l’avocat alésien n’a semble-t-il pas apprécié quelque chose. La salle le comprend quand la présidente du tribunal, Mathilde Pages, s’apprête à évoquer le dossier : « Je n’assurerai pas la défense de madame. On a un vrai conflit ! », avertit l’avocat.
À la barre, Alienor, jugée pour une conduite sous stupéfiants, semble dépitée. Mais elle veut encore y croire : « C’est un malentendu, lance-t-elle. Je demande un renvoi, on va s’expliquer. » La présidente, délicate, propose une solution : faire appel à l’avocat commis d’office, qui n’est autre ce vendredi 20 octobre que le bâtonnier du barreau d’Alès, Guillaume Garcia. La pioche aurait pu être plus mauvaise.
Alors que l’assemblée s’attend à une réponse favorable, Alienor n’en démord pas : c’est Vergani ou rien ! « Je voudrais être avec maître Vergani », insiste-t-elle. « Mais il ne veut pas », répond doucement la présidente, comme on consolerait une bonne copine qui vient d’essuyer un refus amoureux. « Oui, mais il fait un travail remarquable », poursuit Alienor. Certainement, mais ce sera sans lui. Sur un ton plus tranchant cette fois, la présidente invite l’accusée à prendre le temps de discuter avec maître Garcia. Alienor accepte à contrecoeur et finit par quitter la salle avec son nouveau conseil. Et surtout sans son ancien…