JUSTICE Violences avec arme et stupéfiants : le mis en cause libéré à cause d'une nullité
Il a été interpellé le 16 juin et comparaissait en audience pénale hier....
Cet homme était en état de récidive car il a été condamné en mai dernier devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Il était, ce mardi 18 juin, à nouveau en audience correctionnelle pour des faits qualifiés de violences avec arme et détention de stupéfiants.
il a été interpellé car il a fait usage de son arme, une carabine d'alarme pour un problème familial. Il aurait visé le compagnon de son ex femme. Lorsque les forces de l'ordre sont arrivées sur place, la carabine a été saisie et une perquisition est survenue à son domicile dans une petite commune du sud du Gard.
C'est là que le problème judiciaire intervient et qu'il a été dénoncé par l'avocat du mis en cause, Maître Alexandre Barakat. "Mon client a été interpellé le 16 juin à 18h30, ses droits ont été notifiés à 20h, soit une 1h30 après. De plus, un délai de 55 minutes a été constaté entre son interpellation et l'avis au parquet ", indique l'avocat nîmois qui fait mouche.
Le tribunal correctionnel de Nîmes est allé dans le sens de Me Barakat et a estimé "que l'avis à parquet de 55 minutes avait été trop long". Concrètement le mis en cause en détention provisoire depuis deux jours a été immédiatement libéré et il ne sera pas jugé sur le fond du dossier à cause de ce problème de nullités.