Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 09.07.2024 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 4540 fois

NÎMES 3 ans de prison et une interdiction définitive de séjour pour le client qui a blessé la patronne du bar

Un trentenaire en récidive de violences a été condamné hier, lundi, en audience de comparution immédiate. La patronne du bar a une infirmité permanente de son oeil. 

Il est un peu plus de minuit, cette nuit de vendredi à samedi 6 juillet, lorsqu'un homme s'énerve alors qu'il est installé sur une table située sur la terrasse d'un bar de la ville. "J'étais à l'extérieur, j'ai demandé à boire un café que j'ai payé, mais on ne me l'a jamais emmené", affirme dans le box du tribunal correctionnel cet homme de 33 ans.

En récidive légale, il a été arrêté par la police après avoir jeté un verre au visage de la patronne de ce bar de la rue Vincent-Faïta à Nîmes. La gérante a été très sérieusement blessée. "Elle a perdu son oeil avec une infirmité permanente", selon des renseignements recueillis lors de cette audience pénale. 

"Je ne voulais pas la toucher, la frapper et je ne voulais pas envoyer sur son visage", complète le prévenu qui indique que le verre était en réalité une sous-tasse à café qui aurait ricoché par terre avant d'atteindre l'oeil de la victime ! Cette dernière était en train de baisser la grille de son commerce lorsqu'elle a été atteinte par la sous-tasse indique le prévenu. Un mis en cause qui a pris la fuite après les faits, avant d'être retrouvé par la police nationale dans la nuit et placé en garde à vue. 

"Il a été condamné à Lyon pour des faits de violences, il est donc en récidive", estime le procureur qui réclame 4 ans de prison et une interdiction du territoire national pendant 5 ans. "Vous avez des témoignages très fragiles dans ce dossier et il ne voulait pas viser la tête ou le corps", enchaîne le conseil du trentenaire, maître Camille Alliez. 

Le tribunal a décidé d'infliger 3 ans de prison ferme et une interdiction définitive du territoire national. Il reste en détention pour commercer à puger sa peine.

Boris De la Cruz

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