Publié il y a 25 jours - Mise à jour le 05.03.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 4749 fois

NÎMES Deux hommes séquestrés et frappés dans une vidéo : une rançon de 207 000 euros réclamée

Les autorités espagnoles ont signalé, fin janvier 2025 à la police française, une bien curieuse affaire de séquestration de deux personnes près de Barcelone. 

Trois Gardois, dont deux Nîmois, sont mis en examen pour un "enlèvement et une séquestration arbitraire" en Espagne et "une assocation de malfaiteurs en bande organisée". Le tout en récidive pour un trentenaire qui vit à Nîmes et qui est mis en examen et écroué dans ce dossier. Ce dernier demande son contrôle judiciaire ce mercredi 5 mars devant la cour d'appel de Nîmes. Un dossier criminel qui ne fait que débuter avec de nombreuses interrogations et des investigations à venir. 

Au départ donc, c'est le frère d'un homme séquestré en Espagne, près de Gérone, qui alerte la police. Il vient de recevoir une vidéo où l'on voit son frère et un autre homme qui sont attachés. Deux victimes frappées, en sous-vêtements, les yeux bandés. Les ravisseurs réclament une rançon de 207 000 euros et affirment qu'en cas de non paiement ils tueront les deux victimes. 

L'enquête est d'abord menée en Espagne avec deux Nîmois identifiés et ciblés. La police gardoise prend le relais et deux hommes sont interpellés. Un des deux mis en cause demandait aujourd'hui son contrôle judiciaire. Il est défendu par maître Hamchouch et il nie totalement les infractions. Pour l'avocat général Dominique Sié, qui réclame la prolongation de la détention provisoire, "il y a des indices graves et concordants", de la part d'un homme "qui a 9 mentions sur son casier judiciaire". Il est notamment connu pour des infractions liées aux stupéfiants et pour des vols aggravés. Ce mis en cause était sans aucun travail et au RSA avant son arrestation. Lors d'une perqusition à son domicile, les enquêteurs ont retrouvé 1 600 euros en liquide. Cet homme célibataire et sans enfant a détruit son portable au moment de son interpellation afin que les enquêteurs ne puissent pas l'ouvrir. Il affirme qu'il ne voulait pas que des photos personnelles soient retrouvées dans son téléphone. 

La cour d'appel de Nîmes rendra son délibéré dans les prochaines heures....

Boris De la Cruz

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