Il avait été "balancé" par ses anciens proches à l'audience du tribunal correctionnel en novembre dernier. Ce mardi, il était le seul à faire appel de la sanction de première instance. Il avait écopé il y a onze mois de 12 ans de prison avec une période de sûreté des 2/3, et un maintien en détention.

Cette semaine il est venu "pour dire la vérité et pour la peine que je trouve importante". Le prévenu indique d'emblée qu'il n'était pas le patron du plus gros point de deal du département, à la galerie Wagner, lors des interpellations de la Police Nationale survenues en novembre 2022. Lors de la descente policère, il a été retrouvé au 7eme étage du quartier de Pissevin, dans un appartement nourrice, plus de 20 kilos de cannabis. Un logement qui était approvisionné tous les deux jours pour alimenter ensuite le four de la galerie Wagner. 

Les autre protagonistes sanctionnés dans ce dossier ont indiqué que le patron était bien Djilali Loualich. Ce dernier affirme avoir été victime d'une tentative d'assassinat et que sa maison a été incendiée. Il raconte donc "sa vérité" à la Cour d'Appel... Il serait selon lui une sorte d'homme inflitré dans le réseau !

Un dossier qui permet de mieux comprendre les "dessous" du trafic danq ce quartier ; ses enjeux, ses hommes de main, ses chefs présumés et aussi pour une fois l'homme désigné comme le patron du réseau. Un gang qu'il dirigeait en 2022, jusqu'en novembre de cette même année ou un "putsch" va mettre sur orbite d'autres trafiquants.

Il a été réclamé une aggravation de la peine pour cette pièce essentielle du trafic à Nîmes, puisque l'avocat général a requis 15 ans de prison. 

Djilali loualich est puni de la même peine qu'en première instance. Celui qui avait lors d'une conversation téléphonique enregistrée par la Police indiquée qu'il était "le grand aigle" de Pissevin repart en détention pour purger 12 ans de prison avec 8 ans de sûreté.