Publié il y a 1 an - Mise à jour le 29.09.2023 - B.DLC - 1 min  - vu 3170 fois

NÎMES Le restaurateur relaxé... pour des réflexions à caractère sexuel et des fessées

Deux jeunes serveuses ont décidé de saisir la justice pour "agression sexuelle" et "harcèlement sexuel".

Elle est en pleurs à l'audience et raconte ses journées de travail dans un restaurant de Nîmes, avec des blagues permanentes de son patron autour du sexe et de ses envies personnelles. Depuis, elle est suivie par un psychiatre et a été obligée de prendre des anxiolitiques après cette expérience professionnelle.

Les deux plaignantes sont des jeunes femmes, étudiante pour l'une, qui faisait des extras dans ce restaurant de Nîmes où le patron avoue à l'audience des blagues déplacées. "Je reconnais et je m'en veux, mais je n'ai pas mis de fessées", se défend ce commerçant qui a depuis fait faillite et quitté la région. 

"Ce comportement est abject moralement, mais y a-t-il une infraction pénale ? Monsieur avait-il conscience de commettre du harcèlement ?", souligne le procureur qui ouvre la voie de la relaxe. D'autant que les jeunes femmes, sous la hiérarchie du patron, n'osaient pas directement l'affronter pour lui dire qu'il dérivait. De plus des témoignages ne sont pas concordant sur le moment des "fessées" et le lieu où elles surviennent. 

Un restaurateur défendu par Maître Laurence Bourgeon qui a finalement obtenu la relaxe pour les faits "d'agression sexuelle" et "harcèlement sexuel par personne abusant de l'autorité que lui confère sa fonction".

B.DLC

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