NÎMES Prison ferme pour la publication de photos et de vidéos intimes de son ex
Un homme a été condamné à 3 ans de prison dont 18 mois avec un sursis probatoire de deux ans. Il part en prison après l'audience pénale.
Un homme, âgé d'une trentaine d'années, est arrivé libre la semaine dernière à l'audience du tribunal correctionnel de Nîmes. Il est reparti entre deux policiers en direction de la maison d'arrêt.
"J'assume le harcèlement, mais jamais je n'ai jamais commis des violences", affirme le trentenaire en prenant la parole avant que le tribunal ne parte délibérer.
Alors que son ex compagne ne voulait plus lui parler ou le croiser, il a sur 10 jours harcelé celle qui avait partagé sa vie. 5 213 communications ont été relevées par les enquêteurs en un peu plus d'une semaine ! Des photos, des vidéos, des propos obscènes, "de la diffusion publique de photos particulièrement intimes. On voit même une photo de son sexe", tranche la procureure de la république. Un homme qui sort de garde à vue pour s'expliquer sur le harcèlement qu'il fait vivre à son ex et qui rappelle madame cinq heures après avoir quitté le commissariat. "Ce n'est pas à la victime de vivre avec la peur, de s'interdire de sortir, de déménager pour éviter de le croiser", poursuit la représentante du parquet de Nîmes.
Un prévenu dont les troubles psychiatriques sont connus et qui a déjà été condamné à deux reprises dont une fois pour des violences conjugales.
Le tribunal a finalement suivi les réquisitions en infligeant 3 ans de prison dont 18 mois avec un sursis probatoire... Il a l'obligation de se soigner et une interdiction d'approcher la victime et le domicile de cette dernière.