Il est mis en cause pour des abus sexuels sur une fillette de 11 ans, sa belle-fille. Des faits qui se sont déroulés dans le logement familial, de novembre 2021 à février 2022. La fillette a dénoncé les faits le 24 février 2022 en se réfugiant chez des proches. 

Son beau-père, 29 ans, a d'abord nié lors de sa garde à vue, avant de révéler que sa compagne donc la mère de la petite victime était selon lui au courant des agissements. Au final, il indiquera que l'enfant "était consentante", résume le président de la chambre de l'instruction de Nîmes, Christophe Teissier. 

Un homme incarcéré depuis février 2022, qui se présente à la cour d'appel de Nîmes, sans avocat pour essayer d'obtenir un contrôle judiciaire. Il insiste en affirmant avoir de nombreux projets professionnels, notamment celui de se faire un nom dans le milieu de la mode. Il veut aussi travailler dans une association avec les jeunes pour la prévention des violences et du harcèlement ! "L'association est en place avec ma famille, elle n'attend que moi. Je sors de prison et je travaille", est fier de dire cet homme sans se rendre compte un seul instant de l'énormité de ses propos.  

Une demande de remise en liberté qui n'est pas vu d'un bon oeil de la part du ministère public qui refuse un éventuel élargissement au futur créateur de la mode gardoise. La cour d'appel de Nîmes a suivi les réquisitions et a rejeté cette demande ce jeudi matin. Le mis en cause poursuit donc sa détention provisoire.